Clara Delcroix

Noël en France : le repas traditionnel

Ce week-end, c’était Noël. À cette occasion, en France, le 24 décembre au soir, on mange un repas colossal pour le réveillon de Noël.

Expliquer le contenu de ce repas me semble intéressant (peut-être pas pour les Français de France, mais pour les autres francophones !). En effet, en discutant avec des amis africains, je me suis rendu compte que ce repas était très différent entre la France et chez eux à l’étranger !

En France, le réveillon de Noël est avant tout l’occasion de réunir les familles. Cependant, cela pose parfois problème : chacun veut organiser le repas chez lui ! Le réveillon a-t-il lieu chez nos parents ou nos beaux-parents ?  Noël, c’est la famille, on se réunit entre amis à la nouvelle année.

En général, le festin commence vers 20h et se terminait pour minuit, afin de se rendre à la messe de minuit. Désormais, le repas de Noël s’étend parfois bien au-delà cette heure.

Le menu de Noël traditionnel

Une dinde de Noël : le plat principal traditionnel d'un repas de Noël
La dinde de Noël : le plat principal traditionnel d’un repas de Noël

Évidemment, le menu de Noël varie selon les familles, leur niveau social, financier, etc.

La composition traditionnelle de ce repas de Noël existe. En voici la structure :

  • apéritif : champagne pour les grands et boissons pétillantes pour les enfants😉
  • entrée froide
  • entrée chaude
  • trou normand : un sorbet ou une glace arrosés d’alcool (encore une fois, seulement pour les adultes 😉)
  • plat principal
  • fromage : un plateau de fromages « traditionnel » comprenant un fromage de chèvre, un fromage à pâte persillée (un « bleu »), un fromage à pâte molle, un fromage à pâte dure et un fromage à pâte fraîche
  • dessert : traditionnellement, la bûche de Noël à moins que ce ne soient les 13 desserts de Provence
  • café et ses mignardises, dont les truffes au chocolat

Ce que vous pouvez manger au cours d’un repas de Noël en France

Une fillette mange un quartier d'orange pour Noël
Dans le passé, en France, on offrait des mandarines aux enfants. D’ailleurs, mon papa en recevait en cadeau de la part d’une de ses grands-mères lorsqu’il était enfant.

Ce que vous mangez le soir de Noël dépend avant tout du budget de la famille.

Avant le trou Normand,  soyez certains de goûter du foie gras (froid ou chaud), des fruits de mer, des coquilles saint-Jacques, des huîtres (froides ou chaudes), du caviar (à défaut des œufs de poisson) ou désormais du saumon fumé. À moins que ce ne soit des escargots ou, dans certaines régions, du boudin blanc

Traditionnellement, le plat principal est une dinde farcie. Mais désormais, on déguste aussi des chapons, des pintades ou encore de l’oie.

Évidemment, niveau boissons, comme nous sommes en France, le tout est accompagné de vin blanc pour les entrées et de vin rouge pour la fin du repas. À moins que ce ne soit un repas au champagne 😃

Pour vous donner une idée d’un menu actuel mais relativement traditionnel, vous pouvez consulter ce que j’ai mangé à Noël en 2014.

Que mangez-vous dans vos pays respectifs pour Noël ? Quel est le repas traditionnel ?

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Bac blanc ? Se changer les idées en 5 astuces

La semaine dernière, j’avais mon premier bac blanc en Terminale. C’est tout simplement horrible. 

On passe 4 heures dans une salle (voire 5 parfois ! Et encore… Je n’ai pas de tiers temps comme ma soeur Dys). La salle est fermée (bon, pas à clefs, mais on n’en est pas loin). Quelques fenêtres permettent de percevoir un peu de lumière de l’extérieur.

Seul, face à ta table, avec ta feuille comme seule amie, tu tritures tes neurones (c’est le but, non ?), qui au bout d’un moment – disons le clairement – ne te répondent même plus (je sais, on va encore dire que les jeunes de mon âge, ceux de la gen Z, n’arrivent pas à se concentrer longtemps… Euh, mettez-nous devant un jeu intéressant et on en reparle 😉) !

Je n’ai rien contre réfléchir, étudier et analyser. Au contraire, je dirai même qu’en général, j’aime cela.

Aussi, je trouve qu’il est important de se changer l’esprit pendant les épreuves elles-mêmes de ce pseudo-examen. Un peu comme si l’on utilisait la technique Pomodoro : 25 minutes de travail, 5 minutes de pause pour gagner en efficacité.

Voici 5 suggestions pour aérer votre esprit et votre corps (toutefois, elles sont à prendre avec humour).

Manger

Vous savez, la personne qui fait du bruit avec son sachet, puis du bruit avec son papier d’alu, puis du bruit parce qu’elle mange, puis parce qu’elle boit. Et bien, cette personne, c’est moi ! 😃J’essaie tout de même de me faire la plus discrète possible, pour ne pas déranger mes camarades (héhé, je vous ai vu venir !).

Habituellement, les élèves commencent à manger au bout de 2 heures d’épreuve. Mais moi, c’est au bout de 10 minutes ! En effet, 10 minutes après le début, le désespoir commence à me gagner.

C’est à ce moment que je me dis que vraiment, mais vraiment, je ne vais jamais réussir à les écrire ces 5 p****** de pages sur « Peut-il être juste de désobéir à la loi ? » en philosophie (vous avez vu, je n’ai pas mis « philo » pour me faire bien voir par les enseignants de cette matière qui jugent que cela veut seulement dire « j’aime » alors que philosophie, beaucoup plus noble signifie « j’aime penser »).

Ah oui, j’ai failli oublier… 5 pages pour qui ? Avec quelle écriture ? En fonction de quels critères ? Sournoisement, ce n’est pas imposé… mais très fortement suggéré ! « 8 pages, on voit que l’élève a bossé, 3 pages, son travail est bâclé ! »

Mais revenons à mon désespoir. Je mange, pour oublier… ou plutôt pour puiser l’inspiration dans la nourriture ! Jusqu’à présent, cette technique fonctionne bien, car une fois ma collation terminée, en général, les idées accourent et je remplie allègrement mes 5, 6, 7… pages. Enfin, à la condition que 20 minutes plus tard, je puisse continuer ma collation…

Je ne vous raconte pas la tête des profs lorsqu’ils m’ont vu débarquer avec ma salade de pâtes dans ma lunch box le mercredi. J’ai commencé à manger à 11 h, il restait 2 heures d’épreuve…

Ils n’ont rien trouvé de mieux que de nous mettre le banc blanc le jour du cross académique auquel j’étais qualifiée… Oui, j’ai un esprit sain dans un corps sain 😉 Bref, un cross l’après-midi cela se prépare dès le matin avec l’assimilation de sucres lents ! Je voulais avoir le temps de digérer, moi. On courait à 14 h 30…

Mais ça les a bien amusés, les profs, je crois. Les élèves aussi d’ailleurs. Certains d’entre eux me regardaient l’air de dire : « T’es sérieuse, là ?« . Un des enseignants est même venu me souffler « Bon appétit !« . Ça fait toujours plaisir de pouvoir donner le sourire à toutes ces têtes mornes et ternes. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi autant de têtes d’enterrement pour un bac blanc !

Aller faire pipi

Vécu pendant le bac blanc, mardi, 8h50 ou peut-être 55 :
– « Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes ?
– Non, il n’est pas encore 9h, il faut attendre 1h après le début de l’épreuve…
– Ah, d’accord… »

Vous avez enregistré ? L’astuce du pipi pour se changer les idées lors du bac blanc ne fonctionne que 1 heure après le début de l’épreuve… Et ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça ! Certainement pour éviter la triche (mais dans ce cas pourquoi autoriser le « pipi » ensuite ?). Si tu as envie de faire pipi la première heure, tu te retiens…

Cela choque nos ami(e)s allemands qui peuvent, par exemple, se rendre aux toilettes sans problème pendant les cours ! La plupart des allemand(e)s que je connais et qui ont passé un séjour dans une école française ont tous rencontré des difficultés avec le fait qu’on ne puisse se rendre aux toilettes qu’à l’intercours.

Dans la salle d’examen, j’ai l’impression qu’il y a un coin pipi. Généralement, les gens vont une fois aux toilettes. Mais dans le coin pipi, les personnes vont « 5 fois » aux toilettes pendant l’épreuve !

Bien sûr, comme moi, on peut aller faire pipi sans en avoir envie. Bon du coup, on ne va pas vraiment faire pipi. On fait juste l’aller-retour toilettes-table pour dégourdir nos petites pattes toutes endormies par le fait d’être resté pendant ô je ne sais combien de temps assis.

Chercher une position confortable

Pour le confort, il faudra repasser…  Les chaises de l’Éducation Nationale ne sont pas ce qu’il y a de plus confortable… Il faudrait peut-être leur suggérer d’investir dans des sièges ergonomiques. Ils n’en ont peut-être tout simplement pas eu l’idée… ou les moyens 🙂

En plus, je pense que ça leur permettrait d’obtenir de meilleurs résultats aux examens. Lu sur le net : « Une mauvaise posture peut avoir des répercussions sur le système nerveux« . Je continue la lecture de mon article, et je peux vous assurer que le confort des élèves devrait être une priorité ! « Maux de tête, étourdissements, vertiges, perte d’énergie et de concentration sont effectivement des conséquences reliées à une mauvaise position du corps« .

Alors, pour vous, j’ai un peu tout essayé ! 😉 En tailleur (Ne pas oublier d’enlever les chaussures, si on veut le confort, autant y aller à fond ! On le veut notre bac, non ?), à genoux, recroquevillée (pas facile sur une chaise…), et puis toutes les possibilités assise : jambes croisées, affalée sur la chaise, droite comme un i, affalée sur la table, etc.

Malheureusement, aucun test ne fut réellement concluant… L’engourdissement et les fourmis se font toujours ressentir après un certain temps… Vous l’avez compris, pour réussir il faut, souffrir…

Regarder les autres

On n’est pas vraiment tout seul en bac blanc, je vous ai menti. En réalité, on est seul dans une multitude. Nous sommes entourés par énormément de gens ! Du coup, ça fait du monde à observer.

Il y a les lycéens qui réfléchissent d’une manière inspirée et ceux qui réfléchissent d’une manière dépitée. Il y a les gens qui ont abandonné avant même d’avoir commencé. Puis les gens qui écrivent tellement que tu te demandes s’ils ne vont pas finir par sortir un roman pendant l’épreuve du bac… blanc.

Et il y a les copains de nourriture, ceux qui mangent. Les déshydratés qui boivent. Les petites vessies qui vont faire pipi. Et ceux gentils, qui te font coucou, qui te sourient (même quand tu ne les connais pas), et ceux qui te font un clin d’œil (en général, tu les connais ceux-là).

Et pour terminer, LA personne qui croise ton regard. Ses petits yeux tout humides te regardent, consternés. Son air désolé, brisé, désespéré, fatigué, dégoutté, perdu, écœuré, lassé, démoralisé, accablé, découragé, abattu – et j’en passe… – ne contribuent qu’à te déprimer un peu plus…

Regarder les enseignants par contre n’est pas un bon plan. N’attends pas de réactions et de compassion de leur part… par principe, un prof qui surveille les épreuves du bac blanc est stoïque ou pire, certains sont même « graves flippants », ils scrutent le moindre de tes gestes.

Sommeil et méditation

Je dois l’avouer, c’est fatiguant les bacs blancs… J’ai calculé. Sur la semaine de mon bac blanc, j’ai passé 24h dans une salle d’examen. 24h, ça fait une journée complète (le jour et la nuit) ! C’est beaucoup quand on y pense…

Bien sûr, je commencerai par vous conseiller de passer de bonnes nuits complètes (ce n’est pas le temps des révisions…).

Mais effectuer une micro sieste pendant les épreuves peut s’avérer être une réelle nécessité (mais ne pas en abuser) !

3 conseils pour bien dormir pendant les épreuves du bac blanc

  1. Si vous le pouvez, choisir une place à côté d’un mur (mais en général, on ne peut pas choisir alors tant pis). En effet, sans mur, vous n’avez que 2 points d’appui : la table et la chaise. Mais avec le mur, vous gagnez un point d’appui supplémentaire (le mur), ce qui nous fait un total de 3 appuis.  3 comme le nombre de points de contact le plus stable pour un objet !
  2. Prendre une écharpe avec soi. Mais pas n’importe quelle écharpe. Il faut un rectangle de 1 x 2m. Ça fait office de couverture (il fait parfois un peu frisquet dans les salles d’examen).
  3. Garder une veste (ou un manteau) accrochée sur le dossier de sa chaise. Quand il s’agit de dormir, il est toujours plus agréable d’avoir un oreiller.

Méditer ce n’est pas mal non plus pendant l’épreuve du bac blanc. Quand rien ne va plus, que ton cerveau est vraiment déconnecté, ne penser à rien pendant 5 minutes, ça fait du bien ! Testé et approuvé !

Dessiner (en bonus) 

Vu que je vous aime bien, je vous livre une dernière idée de chose à faire pour se divertir pendant le bac blanc : dessiner.

Je me suis créé une « feuille d’inspiration » le mardi : à chaque fois que je sentais mon esprit décrocher, je dessinais une petite fleur sur une page de brouillon rose pour me reconcentrer. Cela a été plutôt efficace. Mais hormis les petites fleurs, je ne sais pas dessiner grand chose…

Cependant, certains de mes camarades ont démontré une très grande créativité ! Je pense, par exemple, à la personne qui coloriait une zone de 1×2 carreaux au Stabilo rose, sautait 2 carreaux, coloriait 2 carreaux en jaune fluo et ainsi de suite : en ressortait un magnifique damier coloré !

Mais dans ce bonus, je suis sûre qu’on pourrait rajouter tout un tas d’activités ! Par exemple : tricoter. Il n’est écrit nul part qu’il est interdit de ramener une pelote de laine et des aiguilles à tricoter. Ou alors faire de la calligraphie. J’ai le droit de vouloir écrire joliment et de rapporter avec moi un porte-plume, des plumes et de l’encre !

Bref, vous l’avez compris, il est difficile de s’ennuyer pendant un bac blanc en dehors de l’épreuve proprement dite.

Les exemples que je donne dans cet article concernent aussi, malgré les apparences, de très bons élèves.

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Berlin : 2 cadres, 2 voyages…

Avez-vous déjà remarqué que la manière dont nous voyageons est différente selon le cadre dans lequel s’inscrit le voyage ? Dans ma vie, j’ai effectué deux voyages à Berlin. L’un avec ma famille, l’autre dans le cadre scolaire.

La première fois, c’était il y a deux ans, en 2014. J’y suis allée 3 jours avec ma sœur et ma mère, entre filles. Nous nous étions renseignées sur Internet pour savoir quelles étaient les choses à voir. En est ressortie une liste de monuments et lieux, tous gratuits (nous avons éliminé les musées ou les autres activités payantes).

J’y suis retournée cette année, en novembre. Cette fois, le cadre est un peu différent : c’est un voyage scolaire d’une durée de 4 jours. Vous pouvez d’ailleurs retrouver le carnet de voyage que j’ai réalisé à cette occasion.

Alors, quelles différences entre ces deux voyages ? Même endroit, même durée (à peu près) et pourtant tellement différents !

Moins de temps à Berlin, plus de monuments

Cela peut vous sembler étrange… Lors de mon séjour en famille, je suis restée moins longtemps et pourtant, j’ai eu le temps de voir beaucoup plus de choses.

La grande différence est que nous n’avions pas de réelles contraintes de temps. En voyage scolaire, on est toujours pressé, il faut faire vite. Le groupe a rendez-vous à telle heure et il ne faut surtout pas être en retard. En voyage scolaire, d’après les enseignants, nous représentons la France. C’est pourquoi il faut se tenir à carreau !

En famille, on prend le temps, on flâne. Si on a envie de s’aventurer dans la ruelle à droite pour jeter un coup d’œil à ce qu’il y a au bout, pas de problème ! En groupe, on suit le mouvement et si on est un peu distancé, on nous le fait remarquer.

Dans le mode de visite « libre » (en famille), étrangement, nous découvrons la plupart des éléments importants de la ville. Je ne saurai exactement vous expliquer comment cela fonctionne, mais simplement en parcourant la ville au grès de son instinct, le tour de celle-ci est relativement complet.

Et les photos dans tout ça ?

Que c’est compliqué de prendre des photos lorsqu’on suit un groupe… Tout le monde prend la photo du même endroit. Et pour peu que l’endroit défini par les encadrants soit mal choisi, c’est la fin… Impossible de dévier son chemin de celui du groupe comme expliqué précédemment. De plus, impossible de prendre 30 secondes pour cadrer sa photo, car nous risquons de perdre le groupe…

Le voyage scolaire, en groupe, n’a pas que des inconvénients. Cela semble évident qu’au niveau informatif, la visite est beaucoup plus riche et complète lorsque nous avons un guide (un enseignant en l’occurrence) ! 🙂 Et encore… Si je prenais un peu le temps pour rechercher de mon côté (merci Internet et les guides touristiques), je pourrais surement retrouver la majorité de ces informations (si ce n’est plus).

Bref, je pense que vous l’avez compris, les voyages en groupe type voyage scolaire ne sont pas mon dada 😉

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#MondoTana : l’ensemble des articles

Je ne saurais synthétiser à moi seule l’ambiance qui régnait à Tananarive (Madagascar), lors de la formation annuelle de Mondoblog (Mondoblog Camp) en 2016… Tout ce qu’on a appris, tout ce qu’on a vu, tout ce qu’on a vécu… Impossible de résumer tout cela à moi seule ! Alors quoi de mieux que de regrouper ici l’ensemble des articles à ce sujet pour en avoir une vue d’ensemble ?

Les premiers arrivés ont posé le pied sur le sol malgache le 18 novembre 2016. Les derniers blogueurs à partir se sont envolés le 27 novembre. Vous retrouverez ici des articles écrits pendant, mais aussi après la formation ! Et surtout, surtout, si j’ai oublié un article, précisez-le en commentaire, je le rajouterai 😉

[MONDOBLOG] à Antananarivo

https://empreintes.mondoblog.org/2016/11/20/complaintes-dun-rdv-tant-prepare-malheureusement-manque/

Alerte : Mondoblogueurs à Antananarivo

Vidéo – Visite guidée au palais de la reine Ranavalona 2 de Madagascar

Dans le bus pour aller au XVIe Sommet de la Francophonie…

https://savanes.mondoblog.org/2016/11/21/recit-dun-voyage-a-antananarivo-premier-vol/

Sommet de la Francophonie : mes coups de coeur

La déclaration d’amour d’un Belge aux blogueurs/ses francophones

Ne me dis pas que t’es retourné en Afrique!

Village de la francophonie 2016 en images

Le slam s’invite au Sommet de la francophonie

Francophonie : poussière de cultures au dénominateur commun

J’ai testé pour vous… le village de la Francophonie à Tananarive

https://savanes.mondoblog.org/2016/11/26/recit-dun-voyage-a-antananarivo-tangasoa-bienvenue-a-antananarivo/

Séjour à Antananarivo : une affaire de viande de zébu au menu

Si MondoTana m’était conté

Madagascar et moi

Antananarivo, la ville arc-en-ciel !

Antananarivo : entre splendeur et misère

Un Mondoblog Camp, une semaine, des rencontres !

Madagascar : la visite se termine par une histoire d’amour

Sommet de la Francophonie : Viens ! Que je te raconte Tana…

Mondoblog et Antananarivo 2016, j’y étais aussi : 1re partie

https://unautreregard.mondoblog.org/2016/12/04/madagascar-memoire-dun-voyageur/

Mondoblog à Tana : top 5 d’un dépaysement trop parfait

De chez lui, avec amour

Un Mondoblog Camp en Snaps

Mondoblog et Antananarivo 2016, j’y étais aussi : 2e partie

Quand l’Afrique attire (part 1) : Madagascar, l’île de la tentation ?

https://unautreregard.mondoblog.org/2016/12/10/au-dela-du-mur-des-apparences/

Les pépites de Mondoblog : à Madagascar, les blogueurs s’expriment en vidéo

J’ai rencontré des mamans extraordinaires à Madagascar

Admirer Tananarive grâce à MondoTana

Village de la francophonie 2016 en images

https://atchuileu.mondoblog.org/2017/02/11/tana-ne-trouvais-mots-toi-1/

https://atchuileu.mondoblog.org/2017/02/14/souvenirs-de-tana-2/

Et en bonus : le blog des anciens

Les anciens ont déjà suivi la formation Mondoblog. Alors, pour s’occuper pendant le Mondoblog Camp, ils géraient un blog 😃

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Un Mondoblog Camp en Snaps

Connaissez-vous Snapchat ? C’est le réseau social de partage d’images incontournable de la génération Z ! En bonne représentante de ma génération, il m’était impossible de ne pas « snapper » lors de la formation Mondoblog à Madagascar 😉  D’ailleurs, pour un aperçu de la formation en tweets, hashtags et selfies, consultez mon précédent article au sujet du Mondoblog Camp.

Ce n’est pas mon premier article au sujet de Snapchat. Il y a eu celui sur le Snapchat de l’Éducation Nationale, ou encore celui où j’étais prise en flagrant délit de snap par « un vieux« . Comme quoi l’utilisation de Snapchat est habituelle !

Snapcode de cladelcroix
Si vous souhaitez me suivre, voici mon Snapcode

Snapchat en quelques chiffres

Pour ces données statistiques, je me base sur un article paru sur le blog du modérateur en août dernier (ils en ont publié un autre le 23 novembre, mais il reprend exactement les mêmes chiffres…). Néanmoins, celles-ci ont sûrement un peu évolué depuis.

Comme je vous le disais précédemment, Snapchat est LE réseau social de la génération Z. Les statistiques sont là pour le confirmer : 71 % des utilisateurs ont moins de 25 ans. Par jour, Snapchat compte 150 millions d’utilisateurs actifs, donc un peu plus de 105 millions de gen Z.

Et si vous vous posez la question, les femmes sont plus actives sur Snapchat que les hommes : 65 % de femmes contre 35 % d’hommes.

Une « story » Snapchat, tu dis ?

Lors du Mondoblog Camp, chaque jour, je réalisais une story dans Snapchat (enfin, comme d’habitude…). Pour moi, ce concept est assez naturel, mais peut-être ne connaissez vous rien à Snapchat… Allez, petit point sur la story Snapchat !

Dans une story, on peut publier des photos et des vidéos. La vidéo a une durée maximale de 10 secondes, même principe pour la photo avec une durée maximum d’affichage à l’écran de 10 secondes (celle-ci est définie avant la publication).

Quand un contenu est mis en story, il disparaît au bout de 24h. C’est-à-dire que si je publie une photo à 8h02 lundi, tout le monde (excepté si mon compte est privé) peut consulter cette photo jusqu’à 8h02 mardi. Cependant, de mon côté, je peux l’enregistrer pour la conserver éternellement.

Sur place, j’ai pensé à vous en sauvegardant via Snapchat toutes les photos et vidéos de la formation Mondoblog. À chaque jour sa story 😊

Bon, trêve de laïus, passons aux vidéos 😉

17 novembre 2016 – Le départ

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

18 novembre 2016 – Découverte de Tana

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

19 novembre 2016 – Premier jour « entre blogueurs »

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

20 novembre 2016 – Prémices de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

21 novembre 2016 – 1er jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

22 novembre 2016 – 2e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

23 novembre 2016 – 3e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

24 novembre 2016 – 4e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

25 novembre 2016 – Dernier jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

26 novembre 2016 – Dernier jour à Tana


Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

D’autres idées d’utilisation de Snapchat à partager ?

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Un Mondoblog Camp, une semaine, des rencontres !

Adorable, trop mignon, trop chou, poulette
Ma belle, mon petit, ma puce, choupette
Tana, c’était ça, c’était moi.

Benjamine, 17 ans, mineure, mais quelle chance de participer à ce Mondoblog Camp !

La vue sur Tananarive, capitale de Madagascar, depuis le Palais de la Reine, imposant édifice surplombant la ville
Tananarive, capitale de Madagascar, a accueilli la 5e édition du Mondoblog Camp

Ce n’est pas parce que je ne suis pas adulte que je ne peux pas en profiter au même titre que les autres. Je pense même que les perceptions, les impressions, les sensations, les émotions sont décuplées : tout est si grand ! L’avantage d’être la benjamine, c’est que tout le monde te donne des petits surnoms mignons et tout le monde te demande constamment si tout va bien !

À la fois snapeuse du Mondoblog Camp 2016 (mais ça, c’est propre à ma génération, je pense 😉 ) et photographe attitrée de Lucrèce sur le #SommetMada16, je ne suis pas en reste !
Dans notre salle du pavillon de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), j’étais fournisseuse de câble pour Mac. D’ailleurs, Manon, Maristé, Aminatha, pourquoi n’en aviez-vous pas ?

Une semaine placée sous le signe du selfie (à retrouver à la fin) et du hashtag. #BeauxYeux #ChersParents #Sommeil #Emotion #MondoTana et caetera.
Désormais, ceux-ci sont plutôt remplacés par #nostalgie… Mais dans nos cœurs restera à jamais gravé le hashtag #francophonie.

Avant d’y participer, je me demandais à quoi pouvait ressembler cette formation Mondoblog, ce Mondoblog Camp. Difficile en réalité de pouvoir décrire tout ce qu’on y découvre, apprend ou encore ressent. Mais pour vous faire une idée plus précise, je vous encourage à consulter mon carnet de voyage : tous les jours, j’y ai écrit le déroulement de la journée avec les différentes activités et photos à l’appui 😊

Le Mondoblog Camp, c’est une formation

Qui dit Mondoblog Camp, dit avant tout formation. De nombreux modules (photo, vidéo, présence en ligne, écriture web, CSS, etc.) nous ont permis d’acquérir une culture du blogging. Retour sur quelques points clefs.

Les 2 principes de Mathias :

  • «Sharing is caring»
  • «Less is more»

La désormais célèbre citation de Simon :

Le cours de CSS de Fotso, parfois un peu rapide… 😉  Mais au moins, désormais, nous savons à qui nous adresser en cas de problème !

À la découverte de Madagascar

Au-delà de la formation, le Mondoblog Camp est bien d’autres choses. Pour ceux arrivés en avance, nous avons eu le temps de visiter un peu la ville d’Antananarivo, capitale malgache. Mais tout le monde a pu goûter à la culture locale.

Pour beaucoup de blogueurs, c’est la grande découverte des litchis. La plus grande nouveauté reste cependant la viande de zébu ! En quelques jours, nous sommes tous devenus zébuvores !

Après la découverte de la nourriture locale, c’est une autre initiation qui nous attend : lamako. Ce « clap » malgache est assez simple à réaliser. Un meneur donne les indications :

  • Lamako = l’assistance applaudit 4 fois
  • Avereno =l’assistance applaudit 10 fois
  • Atambaro = l’assistance applaudit 1 fois

Les indications s’enchaînent et l’animation est terminée ! Exemple en vidéo :

La culture malgache ne se limite pas à la nourriture et à frapper dans ses mains. La danse en fait partie intégrante. Petit exemple de cours de danse produit par nos amis mondoblogueurs malgaches :

Émergence de talents

Bien sûr, nous avions Atome ou encore Issouf, nos rappeurs de la saison. Mais comment évoquer ce Mondoblog Camp sans parler de Samantha, ou plutôt SLamantha devrais-je dire : LA révélation de MondoTana !

Samantha, c’est quand même la seule qui s’est vu demander un autographe. C’est la seule qui est passée en direct à la télévision nationale malgache. C’est la seule qui a fait un slam devant Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de la Francophonie. C’est la seule qui a osé remettre ça avec François Hollande, Président de la République Française. C’est la seule qui a commencé sa carrière internationale, je crois.

Pour retrouver l’ensemble de notre rencontre avec le Président Français, je vous conseille la vidéo ci-dessous. On y retrouve nos questions de mondoblogueurs, le slam de Samantha et bien sûr le selfie final !

 

Le bus de la joie

Comment parler MondoTana en oubliant le bus de la joie ? Je pense que son excellence madame la présidente de la république dictatoriale mais parfois démocratique, Sonia, va nous manquer à tous… Le bus de la joie, c’était des chants, du rap, des poèmes et de l’amour ! Chaque soir, des nouveautés !

Selfies en folie !

Plus qu’une formation, le Mondoblog Camp, c’est surtout une aventure humaine. Imaginez-vous 50 étrangers qui se rencontrent. Ils ne connaissent rien les uns des autres. Ils sont originaires de 16 pays différents. Seuls les unis une langue, le français, et une passion : le blogging et Mondoblog.

Et en une semaine, des liens tellement forts se créent ! Si bien qu’à la fin, ça termine en bain de larmes et d’émotion… Allez, quelques selfies pour terminer 😉

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La francophonie vue par les Z

Pour faire écho à mon article La francophonie, vous dites ? C’est quoi ?, j’ai posé cette question à des jeunes de la génération Z (rappelons-le : qui sont nés entre 1995 et 2010, mais dans cet article, ils sont plutôt nés entre 1995 et 2000 😉). Le concept est simple. Ils ne connaissent pas la question à l’avance (pour avoir une réponse spontanée) et leur réponse doit durer une quinzaine de secondes, pour aller à l’essentiel.

Souvent, le propos est unanime : ce sont les gens qui parlent français ! Cependant, le côté institutionnel de la francophonie (la Francophonie avec un « F » majuscule) est oublié… Mais certains s’en sont souvenus après l’écoulement des 15 secondes, avec notamment le Sommet de la Francophonie.

J’ai décidé de faire intervenir non seulement des Français, mais aussi des étrangers. La francophonie est répartie dans le monde entier, c’est pourquoi je trouve intéressant de voir comment elle est perçue et expliquée en-dehors de la France !

Blanche, 17 ans

Euh… C’est l’ensemble des pays où on parle français… Des pays ou des États où on parle français… Et, et voilà !

Elise, 17 ans

Donc, en fait, la francophonie, c’est le fait de parler français. Par exemple, dans beaucoup de pays francophones, on dit qu’ils sont francophones parce que les gens, ils parlent français là-bas !

Helen, 18 ans

Petite précision : Helen est allemande ! Elle est venue à plusieurs reprises chez nous et a très gentiment accepté de répondre à la fameuse question par vidéoconférence 😉

Je pense que la francophonie, c’est tous les pays où on parle le français. Il y a les français et tous les français sont une grande chose.

Autre aspect intéressant : au cours de notre discussion, j’ai appris que ce sujet était traité à l’école en Allemagne.

Jeanne, 16 ans

Alors là… La francophonie, c’est des gens qui parlent français, c’est des gens francophones, non ? Enfin, je ne sais pas…

Louama, 17 ans

La francophonie, c’est la langue française répandue dans le monde entier. Donc surtout en Afrique, à Québec. La francophonie c’est l’usage qu’on fait aujourd’hui de la langue française.

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La génération Z ne veut pas de voiture !

La génération Z aurait-elle un comportement particulier avec l’automobile ? Je le pense bien ! 

Grand débat à la maison lorsque ma sœur a exposé à mes parents qu’il lui était inutile de passer le permis de conduire. Pour les « vieux », c’est normal et logique : on passe son permis comme tout le monde…

De l’importance de la voiture sans conducteur

Passer son permis de conduire n’est pas forcément un but pour nous ! Surtout que les voitures sans conducteurs sont depuis plusieurs années en préparation. Depuis peu, des tests sur route sont réalisés. Alors à quoi bon dépenser plus de 1 000 € pour passer son permis de conduire ? (Oui, en France le permis est un peu cher en comparaison à d’autres pays…) Permis, il faut le dire, qui ne nous sera inutile dans quelques années… Et vous savez, notre côté économe s’impose à nous facilement !

Alors vous me direz — comme la plupart des « vieux » soit dit en passant — que ce n’est pas encore pour tout de suite ces voitures automatisées… Mais sachez que 47 % d’entre nous espèrent que d’ici 10 ans, il y ai une majorité de voitures de ce type. La première raison que nous évoquons ? La sécurité pour 61 %.

D’ailleurs, certains Z que je côtoie avancent cet argument comme raison pour ne pas passer leur permis !

De mon côté, je vais tout de même passer mon permis de conduire. Non que je le veuille, c’est l’école de journalisme que je souhaite intégrer qui le demande !

La génération Z : écologie, économie et sport !

Les grandes villes en France sont richement desservies en transports en commun (bus, métro, tram). On peut aussi signaler la présence des vélos en libre-service depuis quelques années maintenant. La plupart des gen Z (nés entre 1995 et 2010) sont encore en train de faire leurs études. Et lorsque, comme moi, nous habitons dans une de ces grandes villes, l’utilisation de la voiture nous semble rapidement un peu désuète. D’ailleurs, des enquêtes au Canada ont montré cette tendance.

C’est notre côté écolo qui prend le dessus ! 😉 Les transports en commun et le vélo sont des moyens de transports beaucoup moins polluants que la voiture ! Le covoiturage fait lui aussi partie de notre démarche écologique.

Ensuite de nouveau notre côté économe nous parle : les voitures sont chères (entre le permis, l’essence, l’entretien, etc. le prix d’utilisation d’une voiture monte rapidement sans parler du coût d’achat…).

Nous en discutions, ma sœur et moi, avec un amie allemande (Helen, vous la retrouverez dans mon prochain article 😉). Elle nous dit : «Je me rends compte qu’une voiture, c’est cher !». Elle a passé son permis et possède une voiture depuis peu… Helen est un cas un peu particulier : elle habite à la campagne. Posséder une voiture lui permet d’économiser du temps, notamment pour se rendre à son école (il y a seulement un bus qui passe 2 fois par jour sinon…) !

Pour terminer, nous avons un petit côté fait attention à sa santé, sportif. Marcher les quelques centaines de mètres ne fait jamais de mal ! Pour nous, tout est prétexte à faire du sport, se muscler (monter les marches 2 par 2 plutôt que 1 par 1 par exemple).

Bon… Il faut relativiser ! Je ne dis pas que nous sommes toujours en train de faire du sport… Mais mon père est toujours étonné par le nombre de jeunes de mon âge qui font des joggings ou de la fitness/muscu/du crossfit…

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À l’heure pour l’heure d’hiver !

En France, le passage à l’heure d’hiver, c’est pour aujourd’hui ! En effet, ce soir, dans la nuit du 29 au 30 octobre 2016, les montres et horloges seront remises à l’heure : à 3 h du matin, il sera 2 h. Petite particularité cette année : on fête les 40 ans de cette remise à l’heure.

Le passage à l’heure d’hiver se produit le dernier dimanche d’octobre : à 3 h du matin, les montres reculent d’une heure et arrivent à 2 h.

Celui de l’heure d’été s’effectue le dernier dimanche de mars : à 2 h du matin, les aiguilles avancent d’une heure pour se placer sur 3 h.

International, le passage à l’heure d’hiver ?

Le changement d’heure n’est pas international ! En même temps, pour les pays proches de l’équateur, cette opération semble inutile… En effet, la durée des jours dans ces pays ne varie presque pas tout au long de l’année.

Changer d’heure 2 fois par an a été mis en place dans toute l’Europe en 1980. Ce changement s’effectue le même jour dans tous les pays membres de l’UE (Union Européenne) de l’époque seulement à partir de 1998.

Désormais, le changement d’heure existe dans 70 pays.

Comment est apparue cette idée de changer d’heure ?

Drôle d’idée tout de même… changer d’heure 2 fois par an… Et pourtant, ce principe ne date pas d’hier.

En France, le premier changement d’heure a lieu en 1976, après le premier choc pétrolier de 1973. Son but ? Économiser de l’énergie ! L’harmonisation des heures d’activités aux heures d’ensoleillement limite les dépenses en éclairage et donc de l’énergie.

Cependant, dès 1784, Benjamin Franklin (célèbre physicien, écrivain et diplomate américain) soumet déjà l’idée de décaler les heures en fonction des saisons, dans le dans le but d’économiser de l’énergie.

En 1916, quelques pays adoptent le changement d’heure. Parmi ceux-ci, on compte l’Allemagne, la France ou encore l’Angleterre. Mais en 1945, sous l’occupation allemande, ce changement d’heure disparaît.

Les effets du changement d’heure

Le changement d’heure a-t-il de réels effets sur les consommations en énergie ? Il semblerait que oui. D’après l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie), 440 GWh ont ainsi été économisés en éclairage en 2009 (cela correspond environ à la consommation annuelle de 880 000 ménages)

Cela correspond à 44 000 tonnes de CO2 épargnés (en considérant que 1 KWh en éclairage dégage 100 g de CO2) ! Mais cette économie peut paraître dérisoire à l’échelle d’un pays tel que la France…

De plus, le changement d’heure a été instauré alors que l’énergie était produite à partir de fuel ou de charbon. Néanmoins, l’essentiel de l’éclairage est désormais composé de DEL (diode électroluminescente) ou d’ampoules basse consommation. L’énergie est électrique et les centrales sont nucléaires. On peut alors se poser la question de l’utilité du changement d’heure… Les économies (déjà faibles) sont encore amoindries

Mais le changement d’heure est aussi controversé pour d’autres raisons… Que ce soit sur les humains (perturbation du sommeil) ou les vaches (heures de traites décalées), le changement d’heure ne semble pas faire l’unanimité !


La francophonie, vous dites ? C’est quoi ?

En 2016, j’ai été sélectionnée pour la formation Mondoblog à Madagascar. Étant donné que celle-ci a eu lieu pendant le Sommet de la Francophonie, je me suis renseignée 😉

Les origines du terme « francophonie »

Le terme de francophonie n’est plus tout jeune. Son inventeur est un géographe français : Onésime Reclus. Au cours des années 1880, il emploie ce terme dans son livre France, Algérie et colonies Pour lui et cela perdure, la francophonie définit les espaces géographiques où le français est parlé (l’ensemble des personnes et pays parlant le français).

Francophonie est dérivé de francophone auquel on a rajouté le suffixe —ie. Et francophone, me direz-vous, ça vient d’où ? Là encore, rien de compliqué 😉  Francophone est composé de franco— (« français ») et de —phone (issu du grec ancien phônê aka la voix).

L’importance du français

La langue française est la 5e langue la plus parlée dans le monde avec ses quelque 274 millions de locuteurs (d’après une étude de l’OLF, Observatoire de la Langue Française, parue en 2014). Elle est employée sur les 5 continents (c’est la seule langue qui connaît cette particularité avec l’anglais). En outre, le français est la 2e langue la plus apprise au monde.

Par ailleurs, elle se classe dans le top 10 des langues les plus utilisées sur le net (102 millions d’utilisateurs en juin 2016 – Internet World Stats) et au plan de l’importance politique, elle se place au 2e rang mondial : c’est la langue officielle/co-officielle de 57 États.

Il y a francophonie et Francophonie

Ne jamais confondre francophonie et Francophonie ! Ah bon ? Il y a une différence ? Eh bien oui !

La francophonie (avec un « petit » f, en minuscule), ce sont les personnes ou locuteurs qui utilisent la langue française (soit totalement, soit partiellement) dans leur vie quotidienne ou dans leurs communications.

Alors que la Francophonie (avec un « grand » F, en majuscule) désigne les gouvernements, pays et instances qui utilisent le français dans leurs échanges ou leurs travaux. Ce terme-là fait référence à l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie).

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

L’Organisation Internationale de la Francophonie regroupe 80 États et gouvernements : 57 États membres et 23 observateurs. Elle rassemble plus de 900 millions de personnes à travers le monde !

L’OIF a été crée en 1970 et, à l’époque, elle se nommait Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). Pour plus d’informations au niveau de son histoire, je vous renvoie vers une frise historique interactive sur le site de l’OIF (très bien conçue 👍🏼).

La Francophonie des origines à nos jours
La Francophonie des origines à nos jours — Crédit photo : OIF

Le sommet de la Francophonie est organisé par l’OIF.

Le Sommet de la Francophonie

Organigramme Francophonie
Organigramme Francophonie — Crédit Photo : Martin Arndt
Le 1er Sommet de la Francophonie se déroule en 1986, et depuis, tous les 2 ans. Les chefs d’État et de gouvernement se rassemblent pour prendre les décisions politiques de la Francophonie. Cependant, le fonctionnement de l’OIF ne se limite pas à ce sommet : il est bien plus complexe (voir l’organigramme).

Décider l’admission ou non de nouveaux membres, les orientations de la Francophonie et surtout élire un nouveau Secrétaire Général (actuellement, Michaëlle Jean), etc. sont les fonctions de ce sommet.