Clara Delcroix

Émission sur la génération Z — Épisode n°13

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 12e épisode, retour sur la 13e émission.

Génération Z n°13

Ce 13e épisode marque une demie-année d’émission (26 émissions pour une année, comme la récurrence est bi-mensuelle) ! Nous nous en sommes rendu compte juste avant le direct.

Voici les liens évoqués lors de cette émission :

On se retrouve lundi à 18h00 pour la prochaine 😉

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La face cachée de Lilliad

Il y a quelque temps, j’écrivais un article sur Lilliad, la bibliothèque *oups, le learning center* de mon université. Et… j’ai eu pas mal de retours dessus. Notamment du personnel de Lilliad, mais aussi sur leur compte Twitter.

Les messages de Lilliad dans Twitter
Les messages de Lilliad dans Twitter

Petite visite de la face cachée de cette bibliothèque nouvelle génération planifiée le 24 octobre. Au programme : espace événementiel, Xpérium, réserve de livres…

C’est aussi l’occasion pour moi d’en savoir un peu plus sur cette BU (Bibliothèque Universitaire), de visiter des lieux normalement inaccessibles aux étudiants et de poser quelques questions.

Lilliad, un learning center ?

Première question en préambule à la visite : pourquoi cette BU se nomme Lilliad ? La réponse qui m’est donnée : «Assurément, un jeu de mots avec le nom de la ville de Lille. Le but étant de créer une marque, une identification.»

Au final, précisément pourquoi Lilliad, cela demeure toujours un mystère ! Personne ne semble savoir ! Je reste sur ma faim…

Et d’ailleurs pourquoi parle-t-on de Learning Center ? «On parle de Learning Center, car cette BU comprend des services supplémentaires tels que les salles de travail, les espaces événementiel et Xpérium» (sic).

Un couloir de Lilliad
Les couloirs de Lilliad se ressemblent tous : difficile de ne pas s’y perde !

Dernières questions : Learning Center signifie aussi des ressources mises en ligne, non ? Qui peut proposer une ressource ? Qui la valide ? voici d’autres questions que je me pose… Et la réponse : «les ressources dépendent des achats des bibliothécaires (souvent des packages avec un prix réduit) et des demandes des enseignants. Les annales des sujets d’examens se trouvent sur la plateforme ioké et on peut trouver la presse en ligne grâce à Europresse. Si un étudiant souhaite suggérer l’acquisition d’une ressource, il peut contacter Lilliad via le formulaire de contact

Bon, d’accord pour ces réponses… mais Europresse, je l’ai avec mon abonnement à la bibliothèque municipale (pas en version études supérieures, c’est vrai…), les annales des sujets d’examens c’est la moindre des choses dans une BU…  Bref, rien d’exceptionnel au final ! Ce n’est « que » ça un learning center ? Déception…

Le pôle événementiel de Lilliad

La visite commence par l’espace événementiel. Il se compose de 2 amphis aux capacités différentes : 110 et 292 places. Chacun d’eux est équipé de 3-4 caméras et des écrans y sont également présents.

De cette manière, les conférences peuvent être diffusées sur Lille 1 TV, éventuellement en direct. Grande découverte : Lille 1 a une web TV  !

Cela permet également de soutenir des thèses en vidéo-conférence avec 1 ou plusieurs universités partenaires.

Le grand amphi du pôle événementiel de Lilliad
Le grand amphi du pôle événementiel de Lilliad

Un grand hall équipé d’une zone « bar » complète l’équipement de ce pôle événementiel. Il peut servir pour des expositions par exemple.

Cependant, ce pôle est loin d’être accessible aux étudiants, notamment ceux de licence. Certes, de temps à autre, un événement est ouvert à l’ensemble des étudiants… mais actuellement lorsque je passe devant le hall, l’accès est restreint, les événements sont « privés ».

Baratin ou pas ? Il parait que l’encadrement de Lilliad devrait ouvrir de plus en plus d’événements accessibles aux étudiants.

Les coulisses de Lilliad

Le magasin de Lilliad
Le magasin de Lilliad

À l’assaut des magasins ou réserves

La visite s’est poursuivie avec les magasins : certains livres ne sont pas présents dans les rayons de la bibliothèque, mais sont stockés ici et sont consultables, voire empruntables.

Ici, on sent l’odeur caractéristique du « vieux livre ». Et au fil des rayons, on fait un réel bond dans le passé !

L’ambiance est un peu particulière. Pour conserver les livres dans les meilleures conditions, tout est réglé : température, taux d’humidité, lumières, etc. et cela se sent.

L’envers du décor : le retour des livres

Jusqu’ici, je me demandais vraiment ce qui se passait « derrière » lorsqu’on déposait notre livre sur le tapis roulant. Mais j’ai enfin élucidé le mystère du retour des livres.

Le retour des livres
Le retour des livres

Une machine lit le code du livre lorsqu’on le dépose sur le tapis roulant, ainsi, elle sait vers quel secteur le livre doit être dirigé.

Le livre poursuit sa route sur le tapis et termine sa route dans une grande caisse (qui correspond à tel ou tel secteur).

De temps à autre, quelqu’un vient chercher une des caisses (elles ont des roulettes), l’emmène vers le bon endroit et range les livres dans les rayons.

Autres espaces

Lors de cette visite, j’ai aussi eu l’occasion de découvrir Xpérium. Une sorte de mini musée avec pour thématique actuellement par exemple la 3e révolution industrielle. 

L’accès n’est pas libre. On ne peut le visiter que si un étudiant en Master 2 organise la visite.

En complément des salles dont j’avais parlé dans le précédent article, d’autres salles existent : l’une équipée de Mac, une autre pour de la pédagogie « ludique » (fauteuils de différentes couleurs, boîtiers de vote interactif, multi projections sur plusieurs tableaux).

Elles sont en général réservées par des enseignants… et donc, pas forcément faciles à réserver pour les étudiants.

Cette découverte était enrichissante sur le fonctionnement d’une BU et encore merci au personnel de Lilliad pour cette visite ! 😊 Cependant, pour moi, la face cachée de cette bibliothèque nouvelle génération n’a toujours pas élucidé la question : concrètement, qu’est ce qu’un learning center et Lilliad en est-elle un ?


Émission sur la génération Z — Épisode n°12

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 11e épisode, retour sur la 12e émission.

Génération Z n°12

Un certain nombre d’articles à traiter cette semaine, mais nous avons réussi ! 😌

La première information de ce lundi est une donnée impressionnante : 98 % of Gen Z now own a smartphone (soit en français : 98 % de la génération Z possède un smartphone). Ces chiffres sont basés sur 9 243 jeunes entre 16 et 20 ans.

Par la suite, nous avons évoqué différents liens :

Si vous avez des questions relatives à la gen Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

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Abibac (baccalauréat et Abitur), la vérité sinon rien !

Mes 3 années de lycée étant révolues, je peux -enfin- dire tout ce que je pense de la section Abibac. En effet, il existe peu de témoignages d’élèves sur Internet. Mais je tiens avant tout à préciser que je parle de mon cas, de mon lycée. Peut-être que pour d’autres personnes, dans d’autres établissements, les ressentis sont différents.

Très concrètement, la section Abibac, c’est quoi ?

Intégrer la filière

Pour entrer en Abibac, il y a une sélection. Mais cela doit dépendre des établissements. Pour ma promo, tous ceux qui ont postulé ont pu intégrer la section. Mais pour les promos suivantes, ce n’était plus le cas (trop de demandes).

Il faut aussi savoir que 2 élèves ont rejoint la classe en première : l’une avait séjourné 3 mois en Allemagne, la seconde était allemande.

De même, entrer en seconde en Abibac ne signifie pas que l’on va y rester tout au long de sa scolarité. Des élèves sont partis en fin de seconde, d’autres en fin de première. Certains se sont redirigés vers des classes euro allemand.

Les cours

En Abibac, on a beaucoup d’heures d’allemand. 6 h d’allemand et 5 h d’histoire géo en allemand par semaine (on n’a pas de cours d’histoire géo en français !).

Les heures d’allemand se décomposent en 5 h en classe entière et 1 h en module (en groupe, la moitié de la classe). Le même schéma pour l’histoire géo : 4 h en classe entière et 1 h de module.

Les autres cours sont les mêmes que dans un cursus normal. L’Abibac n’empêche pas de prendre une autre option. Par exemple, j’ai fait du latin pendant mes 3 années lycée, d’autres avaient une LV3 espagnol. En effet, si vous êtes en Abibac, l’anglais est la LV2 obligatoire !

Les Abibac de mon lycée étaient répartis dans 2 classes : pour la première et la terminale, une classe ES/L (ou L/ES ça revient au même) et une classe S. Nous pouvions nous diriger dans la filière de notre choix. Historiquement, dans mon établissement, au point de départ, l’Abibac était réservé aux S, puis il a été ouvert aux ES, et enfin aux L.

Et le contenu des cours ?

Les cours d’Allemand sont plus poussés. En seconde, on revoit grammaire, conjugaison, vocabulaire, etc. La première et la terminale sont consacrées à l’étude d’œuvres complètes en Allemand :  2 livres par année.

Les quatre livres que j’étais censée lire au cours des deux ans sont les suivants (je dis censée car au final je n’en ai terminé aucun…) :

Quelque soit la filière, le programme d’histoire est en gros celui des ES. Mais certains chapitres, comme la liberté de la presse, ne sont pas étudiés en Abibac. Ils sont remplacées par  d’autres chapitres propres à notre filière, comme les relations franco-allemandes.

Pour la géographie, je pense que le programme est le même qu’en ES (peut-être avec quelques points davantage axés sur l’Allemagne).

Les intérêts de la section Abibac ?

Les points vantés pour intégrer cette filière sont :

  • la délivrance simultanée du baccalauréat et de l’Abitur (l’équivalent allemand du bac)
  • un très bon niveau d’allemand : B2/C1 (en C1, on parle couramment Allemand, le C2 est le niveau maximal et correspond à la langue maternelle)
  • une bonne connaissance de l’Allemagne
    • civilisation
    • littérature
    • économie
    • institutions politiques et sociales
    • mentalités et modes de vie

Je les nuancerai par la suite.

Ce n’est pas trop difficile les cours en Abibac ?

Je vais être très franche, il faut bosser. Et parfois, les larmes viennent aux yeux (je peux vous assurer que je ne suis pas la seule à avoir pleuré à cause de la charge de travail).

La seconde

En seconde, on débarque. On a beaucoup d’allemand (11 h par semaine !). On ne connaît pas bien le vocabulaire spécifique à l’histoire géo. Et en plus, on n’est pas forcément très bien organisé. Je me souviens avoir traduit des leçons complètes en français parce que je ne comprenais rien… Ça me prenait beaucoup de temps… Et la veille des DS d’histoire, j’étais dans «tous mes états»

Mon cas est un peu particulier, mais en gros je n’ai eu que 3 mois de cours en seconde… De longue date, j’avais planifié mon échange : je suis partie de janvier à mars et ma correspondante est venue d’avril à juin. Je reparlerai de mon échange plus loin.

En revenant en avril, mes camarades commençaient à partir à leur tour en Allemagne. Petit-à-petit ma classe s’est vidée. Et, on ne faisait plus grand chose en cours…

La première

Après les grandes vacances, me voici en première : l’année la plus cool. On a déjà assimilé pas mal de vocabulaire et on n’a pas la pression de l’Abitur.

La terminale

On arrive en terminale… et c’est encore pire qu’en seconde ! Non seulement la charge de travail reste très importante, mais en plus les enseignants nous mettaient une pression de malade : pour le taux de réusssite, mais aussi pour battre la promo précédente en terme de moyenne (ce qui nous amenait à plus de 15 de moyenne à l’Abitur !).

Certaines leçons font plus de 10 pages typographiées. On ne peut pas tout apprendre (même si il y aura toujours des gros masos qui vont tout apprendre, mais c’est inutile !).

Si vous êtes LV2 et avez peur d’avoir un niveau d’allemand trop faible, sachez que la personne qui a été major de ma promo (qui a obtenu la meilleure note lors des examens) était LV2 au départ.

Comment est-on évalué en Abibac ? On passe toutes les épreuves en français et en allemand ?

Il faut être bien accroché pour comprendre le système. Je dois vous avouer qu’avant ma terminale je n’avais pas tout compris.

On passe les épreuves normales du baccalauréat français, sauf 3 :

  • l’écrit d’histoire géo
  • l’écrit d’allemand LV1
  • l’oral d’allemand LV1

Ces 3 épreuves sont en allemand. Les écrits ont lieu fin mai début juin. L’oral se déroule fin juin début juillet.

L’épreuve d’histoire géo en allemand

Comme pour le baccalauréat en France, l’épreuve d’histoire géo est composée d’un sujet majeur et d’un sujet mineur. La majeure est une dissertation, la mineure une étude de document (une carte est aussi possible en géographie).

L’écrit d’allemand

Pour cette épreuve, on a 2 sujets au choix :

  • sujet littéraire (= literarisches Thema) : sur l’une des œuvres étudiées au cours de l’année de terminale
  • question spécifique (= Sachthema) : sur l’un des thèmes abordés au cours de la première et la terminale. Les sujets sont variés, pour ma part : les minimalistes, la RDA, les Mülltrenner (ceux qui se nourrissent dans les poubelles des supermarchés, etc.)

Chaque sujet est un commentaire guidé (ou aussi une sorte de dissertation pour le Sachthema) : en gros 4 questions que l’on développe à fond. Elles portent tant sur le fond que la forme, certaines cherchent un point de vue.

L’oral d’allemand

On reçoit un texte (les enseignants essaient tant que possible de donner un Sachthema si on a pris le sujet littéraire à l’écrit et vice-et-versa). 30 min de préparation pour 3-4 questions. 30 min de passage : 15 min d’exposé et 15 minutes de questions.

Et comment obtient-on la note finale ?

Chacune des 4 épreuves est notée sur 15 (15 étant la note maximale). L’histoire et la géographie sont deux notes distinctes.

Il faut savoir que pour l’histoire géo, une partie est en contrôle continu. Je pense que c’est pour l’épreuve mineure. On fait la moyenne entre la note de l’épreuve et les 2 meilleures notes obtenues dans l’année. Par exemple, si l’épreuve mineure est la géographie, on fera la moyenne entre ma note à l’épreuve de géo et mes 2 meilleures notes en géo au cours de ma Terminale.

Le total de ces 4 épreuves donne un total sur 60 points qui est ensuite converti sur 900 points.

La moyenne des épreuves au baccalauréat sur 20 est elle aussi convertie sur 900.

On fait la moyenne de ces deux moyennes, et on obtient un nombre de point sur 900, qui est ensuite transformé en notation allemande (de 1 à 6 – 1 étant la meilleure note-).

Vous avez compris ? Non ? Ne vous inquiétez pas, il faut 3 ans pour l’intégrer (et encore…) !

Seul point vraiment important : on ne passe pas d’épreuve en français pour l’histoire géo, donc si, comme moi, vous êtes en ES, vous aurez un coef. 5 sur une épreuve passée en allemand !

Faut-il vraiment faire un échange ?

Par échange, on entend échange Brigitte Sauzay : 3 mois en Allemagne et le(la) correspondant(e) vient 3 mois en France. En effet, mon établissement n’accepte désormais plus les échanges Voltaire (6 mois en Allemagne, puis 6 mois en France), car ils posent trop de problèmes.

Nous sommes plusieurs dans ma classe à avoir gardé contact avec notre correspondant. Mais pour certains d’entre nous l’échange s’est moins bien passé. Je pense que le fait d’être loin de ses parents pendant 3 mois doit jouer pour certains ainsi que le manque d’ouverture sur une autre culture. Pour moi, c’était plutôt le fait de se côtoyer 24/7. On connaÎt tout de la vie de l’autre, mais au bout d’un moment, c’est trop.

Malgré ce côté qui peut faire « peur » de l’échange, je recommande réellement d’en faire un. Les avantages sont multiples :

  • ouverture sur une autre culture (en l’occurrence la culture allemande)
  • bond en avant dans ses capacités linguistiques
  • se faire de nouveaux amis (ça dépend quand même des cas… moi, à l’école personne ne me parlait ☹️)
  • découvrir d’autres choses auxquelles on ne penserait pas forcément : j’allais régulièrement skier (j’étais à la frontière autrichienne), j’allais à la gym avec ma corres, ou encore aborder un type d’enseignement particulier (je me rendais dans une école Waldorf)

Mon point de vue sur l’Abibac

Je tiens à préciser que j’ai obtenu mon Abitur mention TB, tout comme mon baccalauréat.

Je vais premièrement reprendre les points pour lesquels l’Abibac est vanté.

Un niveau d’allemand exceptionnel ?

On est censé acquérir un très bon niveau d’allemand (B2/C1). Ma mère est enseignante d’allemand et évalue plutôt mon niveau à du B1/B2. D’autres ont terminé réellement avec un très très bon niveau d’allemand, et certains avec un niveau plus médiocre…

En ayant seulement 3 mois de cours en seconde, j’ai loupé toute la partie sur la révision de la grammaire et de la conjugaison (on en refait quand même ensuite, mais les bases sont posées en seconde). C’est vraiment ce qui m’a manqué pour progresser davantage.

Et, comme je l’évoquais récemment, si on ne poursuit pas dans un cursus avec de l’allemand, on le perd très rapidement.

Connaissance de l’Allemagne

Il est vrai qu’on acquiert quelques notions sur la civilisation et les institutions politiques et sociales lors des cours. En histoire, nous avons dû apprendre le fonctionnement de la République Allemande par exemple.

Les connaissances en littérature me font rire… Oui, on connaît 4 auteurs quoi ! Enfin, 4 livres plus exactement. Mais je ne dirais pas que ce sont de réelles connaissances en littérature, loin de là.

La connaissance de l’économie, je ne sais pas du tout où ils ont été la chercher…

Pour ce qui est des mentalités et des modes de vie, je pense avoir appris cet aspect lors de mon échange et non pendant des cours.

L’histoire géographie, mais laquelle ?

Avoir les cours en Allemand pour l’histoire et la géographie est certes intéressant, mais reste parfois problématique. On parle avec des amis d’un événement ou de nom de personnes… Eux emploient les termes ou les noms français… et nous ne les connaissons pas… On connait uniquement les termes ou les noms allemand. Un exemple : la Dolchstoßlegende qui est la légende du coup de poignard dans le dos.

En mode prépa

Dès l’entrée en seconde, on nous a mis en avant les classes préparatoires (CPGE) de mon lycée. Et en Abibac, on est vraiment sur un mode prépa : des listes de vocabulaire de 200 mots à apprendre du lundi pour le mercredi, une pression constante pour battre l’année précédente, etc.

Parfois, c’est vraiment énervant. Dans ma promo, on s’entraidait beaucoup. Mais je sais que certaines promos précédentes (ou suivantes) sont beaucoup plus divisées. Il peut y avoir des concurrences, ou des clans dans la classe.

On a même eu droit à une intégration : une reconstitution de la bataille de Marathon, opposant les secondes aux premières et terminales.

Les Abibac, l’élite du lycée

Certains considèrent l’Abibac comme une secte.

Dans mon lycée, les Abibac -comme les prépas- achètent un sweat-shirt avec le « logo » de la promo devant et un surnom par personne au dos (voir la photo en tête d’article).

«Tel jour, on met tous nos sweats !» Notre promo ne l’a jamais fait, mais au cours des années précédentes cela se faisait de manière récurrente ! «Et du coup à midi on mange tous à la même table !» On est en Abibac, autant rester entre nous, sans mélanger les torchons et les serviettes !

C’est un peu ce côté que nous reprochent les autres élèves avec raison : les Abibac restent entre eux. Certains Abibac parlent même allemand entre eux afin de ne pas se « mélanger ». En plus, le sentiment d’être supérieur car on est en Abibac vient vite !

De plus, je n’aime pas vraiment le terme d’intello, mais je n’en vois pas d’autre. Quand quelqu’un s’exclame d’un air hautain « Ah, mais toi, tu ne sais pas ça ?« , ça m’énerve. On ne peut pas tous tout savoir. Qui d’ailleurs sait tout sur tout. Plutôt de t’étonner que quelqu’un ne sache pas telle ou telle chose, explique-lui !

Je ne veux pas dire que ma promo était parfaite, mais j’ai quand même l’impression que nous avions moins ce côté élitiste, que nous étions plus ouverts sur les autres. Toutefois, nous n’étions pas indemnes… Selon les organisateurs des soirées Abibac, les «étrangers» n’étaient pas les bienvenus.

Et du coup tout le monde part étudier en Allemagne après ?

Même pas une dizaine d’élèves est partie en Allemagne après l’Abibac. Beaucoup sont entrés en prépa dans mon lycée. D’autres sont à la fac (j’ai croisé un ex-Abibac sur le campus de Lille 1 la dernière fois, il prépare un DUT). D’autres font des écoles plus spécialisées (architecture, audiovisuel, etc.).

Et au final, ce n’est pas simple, semble t-il, d’étudier en Allemagne après son Abibac : «Ah oui non mais Là c’est du vrai allemand avec du vocabulaire de juriste c’est puissant !!!»

Et pour tout vous avouer, plus d’un élève d’Abibac est désormais dégoûté de la langue allemande ou de l’Allemagne… c’est triste, mais c’est comme ça !

Selon mes informations, il semblerait, après un entretien avec un parent de plusieurs enfants en Abibac dans une autre ville, que mon exemple n’est pas « solitaire », loin de là !

Si vous souhaitez avoir des informations relatives à la filière AbiBac ou partager votre propre expérience, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur cet article, à me contacter sur Facebook ou par mail (clara.delcroix99@gmail.com).

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Émission sur la génération Z — Épisode n°11

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 10e épisode, retour sur la 11e émission.

Génération Z n°11

Nous avons commencé cette émission par une question à l’improviste de notre père : avons-nous encore besoin de parler d’e-réputation à la génération Z ?

Ensuite, nous avons enchaîné sur 3 articles :

Je vais m’attarder un peu sur le dernier article (la vidéo). Dans le titre, il est explicitement exposé (soi-disant) qu’il « dépasse les stéréotypes » ! Euh… Personnellement, je trouve qu’il ne fait que les renfoncer… Tous les clichés qui peuvent exister y sont regroupés… On a vraiment l’impression d’être de répugnants monstres gluants qui collent à leur portable et qui ne savent pas s’en détacher…

Vous vous rendez compte : certains Z dorment même avec leur portable sous l’oreiller ! Et aucun « adulte » (plus vieux que gen Z) ne le fait ? Personne, personne, personne ? Sûr ? Hum… je ne dirai pas comme vous…

Bon, sinon, nous (gen Z) avons une vie à côté de notre portable. Je vous renvoie d’ailleurs vers mon précédent article 2017, année de la génération Z (paragraphe Oui, nous sommes capables de nous déconnecter ! notamment). Bref. Nous sommes capables de nous déconnecter pendant quelques heures (voire jours pour certains), de profiter des instants où l’on se voit en vrai, de discuter autrement que par messagerie instantanée, etc. !

Si vous avez des questions relatives à la gen Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

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Comment perdre son allemand… et surtout le conserver !

Ces trois dernières années, j’étais au lycée en section AbiBac. Nous avions 11 h de cours en langue allemande. Celles-ci étaient décomposées en 6 heures d’allemand et 5 heures d’histoire – géographie. Cette année, j’entre à l’Académie ESJ Lille en licence d’économie – gestion, et tout change !

En effet, les 11 h d’allemand par semaine se retrouvent diminuées… à zéro ! Plus une seule heure de cours en langue allemande. La seule langue que je continue d’étudier est l’anglais.

Cela fait seulement 4 mois que je n’ai plus d’allemand, mais tout me semble si lointain ! C’est dingue la vitesse à laquelle on perd une langue… Et pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir bouffé de l’allemand.

J’ai lu les 4 œuvres complètes que je devais lire (enfin du moins en partie). J’ai ingurgité toutes les listes de 150 mots de vocabulaire en moins de trois jours. Je savais dire des trucs hyper pointus tels que les Investissements Directs à l’Étranger, la dérégulation de l’économie du marché, la revendication d’un territoire, le centrage d’une carte ou encore une analyse multiscalaire…

L’allemand n’est pas ma langue maternelle, mais je me débrouillais bien en somme. Début juillet, j’ai même obtenu mon Abitur (l’équivalent allemand du baccalauréat) avec mention très bien !

Mais les vacances sont passées par là, et 2 mois à peine après la fin de mes cours, je commençais déjà à perdre mon allemand. Je dois souvent réfléchir pour des choses qui me semblaient normales. Je cherche mes mots… et parfois ils ne viennent pas ! J’ai même en partie récupéré mon accent français à l’oral (mais ça c’est mignon 😉).

Ce serait vraiment triste de perdre la langue de Goethe maintenant, non ? Pour entretenir mon allemand, je dois -un peu- travailler. Voici mes techniques.

Duolingo, Tandem : vive les apps !

Ainsi que je l’évoquais dans mon article Apprendre des langues façon gen Z, grâce à internet et aux applications, on peut vraiment progresser en langue étrangère. Et faute de progresser, on peut entretenir une langue.

Duolingo, mon prof d’allemand particulier

Duolingo me permet de revoir des points de grammaire, de conjugaison, et même du vocabulaire. Et je vous assure que parfois, je dois chercher pour retrouver un mot que j’employais tous les jours (ou presque) l’année dernière. Ça fait un peu mal au cœur… Mais bon, au moins j’essaie de m’en souvenir !

En résumé, Duolingo me sert de professeur particulier (mais n’est-ce pas son but au point de départ ?). Ses avantages ? Il est totalement gratuit et je peux m’entraîner à n’importe quelle heure. En plus, le côté ludique du programme permet de s’amuser en travaillant.

Duolingo est disponible au téléchargement dans l’App Store et dans Google Play, mais on peut aussi l’utiliser dans sa version web.

En relation avec le monde grâce à Tandem

Pour discuter avec des locuteurs natifs de tel ou tel pays, j’utilise Tandem. La plupart du temps, je discute sous forme de messages instantanés, mais avec l’app, on peut envoyer des messages vocaux ou même réaliser des vidéoconférences.

Mais à vrai dire, les relations ne durent généralement pas très longtemps dans cette app pour ma part… Ma mère l’utilise elle aussi, et elle réussit à discuter avec les mêmes personnes depuis des mois, voire des années !

Il y a tout de même quelques personnes avec qui j’ai gardé le contact, mais au final nous ne discutons plus dans Tandem !  Nous avons échangé nos comptes Facebook / Snapchat / Instagram ou même nos numéros de téléphone pour échanger via WhatsApp.

Vous pouvez télécharger Tandem dans l’App Store ou Google Play.

De l’utilité d’avoir séjourné en Allemagne

Lors de mon échange Brigitte Sauzay en 2015, j’ai passé trois mois en Allemagne et, dans la foulée, ma correspondante, Georgie, est venue trois mois en France. Et autant dire que pendant mon séjour outre-Rhin, mon allemand a vraiment progressé !

L’année dernière, Georgie a vécu 6 mois à Paris, ce qui nous a permis de nous revoir régulièrement. Maintenant, elle est rentrée en Allemagne, mais nous gardons le contact : Skype, messages écrits ou vocaux ! Nous prévoyons bien évidemment de nous revoir aussi IRL (in real life).

Avoir un(e) correspondant(e) est un très bon moyen pour garder ses capacités de conversation, et même les améliorer. Voyager en Allemagne est aussi vraiment super pour progresser / entretenir son allemand (pour peu que l’on y parle allemand).

Petit point amusant : lorsque nous skypons avec Georgie, nous parlons parfois allemand, parfois français… et parfois anglais. Et il nous arrive de mélanger les langues dans une même phrase… C’est un peu à n’y rien comprendre !

Des études de journalisme, tu as dit ?

Oui, oui, c’est bien ça. Actuellement de l’initiation au journalisme pour être plus précise. Mais bon, c’est toujours bien de se tenir au courant de l’actualité.

Du coup, de temps à autre, je pique le Vocable en allemand de ma mère. En plus, c’est pratique, à chaque article est associé un niveau de type B1 ou C1 (on parle de A1 pour les débutants jusqu’à C2 pour les locuteurs natifs).

Par ailleurs, tous les jours, la chaîne allemande ARD propose un journal télévisé en 100 secondesTagesschau in 100 Sekunden. C’est très rapide (1 min 40) et cela me permet d’entendre un peu d’allemand quotidiennement (tout en me tenant au courant de l’actualité).

Ensuite, je me suis abonnée à la newsletter d’Arte (en allemand bien sûr). Et quand j’ai un peu de temps, il m’arrive ainsi de regarder un petit reportage en allemand.

Et enfin, j’ai installé Spiegel Online (SPON) sur mon portable. Le Spiegel est en effet l’un des plus grands hebdomadaires en Allemagne. Grâce aux notifications, je vois régulièrement passer un peu d’allemand (tout en me tenant au courant de l’actualité). Pour la télécharger, c’est ici sur l’App Store et sur Google Play.

Et les cafés langues ?

En effet, je me suis aussi rendue à plusieurs reprises dans un café-langue. À Lille, il y a un Stammtisch : 2 soirs par mois, des germanophones se rencontrent dans un café.

L’université organise aussi des café langues. Mais je n’y suis jamais allée…

Et vous, avez-vous des astuces pour progresser ou entretenir son allemand ? Des conseils à prodiguer ? 

Mise à jour du 15 octobre 2017 : ajout du paragraphe sur les cafés langue.

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Émission sur la génération Z — Épisode n°10

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 9e épisode, retour sur la 10e émission.

Génération Z n°10

Premièrement, je tiens à nous féliciter : déjà le 10e épisode de notre émission ! D’ailleurs, pour retrouver tous les autres épisodes, c’est par ici.

Pour une fois, on déroge un peu à la norme : et non, nous ne discutons pas autour d’articles dans cette vidéo ! En effet, nous faisons plutôt le point sur les activités des uns et des autres :

Des questions relatives à la génération Z ? N’hésitez pas à les poser en commentaire, nous tacherons d’y répondre dans une future émission ! 😉

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Lilliad : le learning center de l’université de Lille

J’écris cet article sur une idée de Clotilde Vaissaire-Agard. Depuis quelques semaines, en effet, j’ai cours à l’université. Et, pour travailler en dehors des CM (cours magistraux) et des TD (travaux dirigés), je me rends en général à Lilliad, le learning center de mon université. Voici mes premières impressions.

Lilliad (je ne sais pas pourquoi ce nom) se situe sur le Campus de Lille 1 (Université de Lille, sciences et technologies) à Villeneuve d’Ascq. C’est à la fois une bibliothèque, un centre de documentation, mais aussi un learning center. Mais, au fait, un learning center, c’est quoi ?

Pour trouver la réponse, je me suis rendue sur le site de l’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques :

Le concept de « Learning Center » ne s’oppose pas à celui de bibliothèque, il le prolonge : il s’agit de concevoir la bibliothèque comme lieu d’apprentissage, de connaissances et de vie, et non seulement comme lieu de ressources.

Les escaliers et la verrière de LILLIAD
Les escaliers et la verrière de LILLIAD

Lilliad a ouvert ses portes en 2016. Et quand on entre dans son enceinte (12.600 m2 de superficie totale), la première fois, c’est un peu impressionnant : très moderne, tout de blanc, très lumineux (on note la verrière au plafond), de grands escaliers qui s’étendent face à nous…

De l’extérieur aussi le bâtiment est agréable : rond, blanc, des baies vitrées au rez-de-chaussée… Seule la porte tambour donne un peu une impression de supermarché ! En plus, elle tend à se bloquer de temps à autre…

Pour résumer l’aspect de cette bibliothèque – ou plutôt Learning Center, devrais-je dire – en 3 mots : moderne, lumineux, épuré.

Lors de notre première semaine à l’université, une petite visite de l’endroit nous était proposée. Elle nous a permis une première approche du bâtiment, ainsi que la découverte de certaines « fonctionnalités » que j’explique par la suite.

Beaucoup de services à disposition des étudiants

Les salles à louer

On peut réserver une salle (50 salles de travail au total) pour 1, 4 ou 6 personnes (d’autres vont jusqu’à 10 ou 20, mais elles sont beaucoup moins nombreuses). La réservation est très simple : depuis un ordinateur ou via une application sur smartphone ou sur tablette.

On choisit la taille de la salle, le jour, l’heure et la durée que l’on souhaite rester, et c’est à peu près tout ! Ensuite, on reçoit un code pour déverrouiller la porte.

Le bémol des salles à louer : j’ai réservé une salle pour 1 personne (sur la porte, il était explicitement demandé de respecter la capacité, soit 1 seule personne), mais il y avait 2 chaises… Et la salle pouvait accueillir une 2e personne pour travailler sans difficulté…

Un autre jour, voulant travailler à 2, j’ai réservé une salle 4 places (pour respecter les capacités). Dans cette salle, normalement, il était possible de partager l’écran d’un ordinateur sur un grand écran. Génial ! Cela a même fonctionné ! Mais seulement 2 minutes…

Les casiers à louer

Lilliad propose aussi un service gratuit de location de casiers à la journée. Je n’ai pas encore testé, mais ça pourrait bien m’arriver un jour 😉

La reprographie

Quand on est étudiant, on n’a pas forcément une imprimante, un scanner, etc. On peut effectuer ces diverses tâches dans des salles dédiées à la reprographie. Comme mes parents sont équipés et que je vis toujours chez eux, j’ai tout à la maison, donc je n’ai pas eu besoin de tester ces services…

Un espace de travail
Des tables, des chaises, de l’électricité, du wifi, de la lumière : que demande le peuple ?

Le wifi

Lors des journées de présentation du campus, on nous a fièrement annoncés qu’il y avait du wifi sur l’ensemble du campus : dans les amphis, salles de TD, etc. Cool, non ? On se dit qu’on va pouvoir prendre nos notes en commun sur Google Drive !

Nous avons vite déchanté. Des élèves de master nous on expliqué qu’il fallait jongler entre les 2 réseaux de l’université. En effet, à l’usage, parfois l’un fonctionne, mais jamais les 2. Et bien souvent aucun ne fonctionne !

On peut espérer avoir un peu plus de réseau à la BU (bibliothèque universitaire, Lilliad quoi). Cela dépend des jours et de l’endroit où l’on se situe. Il m’est arrivé d’attendre plus de 30 min avant d’avoir une connexion « potable » qui permet de charger une page web en moins de 5 minutes ! Déception…

Wifi : bien ✅ mais à améliorer : oui ! Il paraît qu’on peut se connecter à internet à l’aide d’un câble ethernet, mais, encore une fois, je n’ai jamais testé ! Sur mon ordinateur Mac, il n’y a d’ailleurs plus de prise de ce type…

Les livres (car c’est quand même une bibliothèque)

On nous a expliqués que la classification Dewey est utilisée à Lilliad pour le fond documentaire. C’est un système habituel de classement que l’on trouve dans les collèges, lycées… Ou dans les bibliothèques municipales. C’est assez simple : classé par thème, puis par auteurs et par titre.

Une allée de la bibliothèque
Une allée de la bibliothèque

Bien évidemment, la bibliothèque est très grande, très riche, très dense : il y a un peu de tout sur tout… Quand j’ai cherché des livres pour réviser la comptabilité nationale, je me suis rendue sur le site Internet de Lilliad pour obtenir le « code » du livre. À nous de chercher ensuite.

Le nec plus ultra serait une sorte de petite carte interactive qui nous montre où nous sommes et comment nous rendre à notre livre, mais bon, là, ce sont un peu mes rêves les plus profonds. Mais, on me souffle à l’oreille que quelque chose de très proche existe dans des bibliothèques au Nord de l’Europe.

Autre point : la couverture du livre est absente du moteur de recherche ! Or, personnellement, je trouve plus simple de chercher une couverture bleue dans le coin de la comptabilité nationale plutôt que de chercher « Comptabilité nationale de Edith ARCHAMBAULT » ou « 339.33 ARC »… Enfin, c’est mon avis 😉

L’emprunt et le retour des livres

Emprunter un livre devient aussi simple que bonjour à Lilliad, et c’est vraiment très agréable ! On utilise notre carte étudiant pour « biper » une machine. On passe les livres devant le lecteur, et hop, on a emprunté. Pour les têtes en l’air, on peut même imprimer un petit ticket qui nous indique quand rendre le livre. Très très bien ! Mais ce process devient une banalité…

La machine qui permet d'emprunter des livres
Emprunter un livre à LILLIAD est très simple !

Pour le retour, on dépose les livres un à un sur un tapis roulant.

Le retour des livres
Le retour des livres

Généralement, dans la plupart des bibliothèques, je n’aime pas trop les bibliothécaires… J’ai toujours l’impression de les déranger, de les interrompre dans une activité passionnante (qui en général n’est autre que de papoter) à quelques exceptions près. Aussi, j’aime ces systèmes où l’on peut se débrouiller seul.

Les autres coins travail ou détente

Pour se poser 2 minutes, on peut s’asseoir sur les escaliers. Dit ainsi, cela semble assez lamentable. Sauf qu’ici, c’est prévu pour. Il y a des coussins pour les derrières sensibles et des prises électriques pour ceux qui ont un ordinateur, un smartphone ou une tablette (ou tout appareil qui se décharge).

Il y a aussi un endroit avec des canapés, des fauteuils, et même des Sonic Chairs (des fauteuils où l’on est au centre d’un système de sonorisation audio). Cet espace est un peu le « salon de thé » : tout le monde papote, chuchote, et du coup, ce n’est pas vraiment calme pour travailler. Bon, c’est un salon de thé un peu triste… on n’a pas le droit d’y manger par exemple. Mais c’est sympa pour se retrouver entre nous.

Le coin détente
Le coin détente

Ah oui, d’ailleurs, on n’a pas nous plus le droit de manger sur les escaliers… en fait, je pense qu’on n’a le droit de manger nul part… sauf à la cafétéria (café et petite restauration), et encore… s’il y a beaucoup de monde, il faut consommer pour pouvoir manger !

Un peu partout dans Lilliad, on trouve des tables avec des lampes et des prises électriques. Si on cherche bien, on est même à peu près sûr d’en trouver une dans un coin calme. En plus de ces tables, des postes bureautiques et multimédia sont aussi mis à disposition (une centaine). C’est pratique lorsqu’on n’a pas (ou ne veut pas) réservé de salle.

Et voilà : un premier aperçu de Lilliad, un mois après ma rentrée à l’université. L’article n’est pas forcément exhaustif : il faudra voir à l’usage d’autant que les services sont mis en place progressivement ! Je rajouterai peut-être d’autres éléments par la suite dans l’article. 😉

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Émission sur la génération Z — Épisode n°9

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 8e épisode, retour sur la 9e émission.

Génération Z n°9

Le lundi 11 septembre, nous nous sommes concentrés sur un livre blanc publié par Yootalent : Peut-on manager la génération Y et Z comme en start-up ?

Si vous vous étonnez de ne pas avoir pu nous suivre en direct, c’est normal ! Un petit oubli de notre part : nous avons oublié d’appuyer sur le bouton pour lancer le direct… 😅

Si vous avez des questions relatives à la génération Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire ! 😉

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À la recherche du CV parfait !

L’université a un système qui permet de mettre en relation les entreprises à proximité de Lille avec des étudiants de la métropole (avec un système de CV en ligne) : Lilagora. Il permet de trouver stages, jobs et autres emplois. Ça peut toujours être intéressant !

Je décide de m’inscrire sur le site. On me demande quelques informations de base : mon nom, ma date de naissance, mon adresse. Ensuite viennent l’objectif professionnel, la formation en cours, les formations antérieures et les savoir-faire. Jusque-là rien de bien compliqué. 😉

Me restent deux choses à compléter : une photo et un CV au format PDF.

La photo de Clara Delcroix

Pour la photo on me demande :

Éléments essentiels : tenue professionnelle, sourire et dynamisme, fond neutre. Évitez absolument les selfies ou les recadrages de photo de groupe.

Je décide d’envoyer une photo qu’Andri a pris de moi à Madagascar.

Clara Delcroix devant un ordinateur
La fameuse photo que j’envoie

Cette photo me semble convenir comme photo professionnelle.

Pour tout avouer, je n’avais pas vraiment lu les différents critères auxquels il fallait se conformer. Du coup, a posteriori, je me dis que peut-être qu’on pourrait me reprocher le sourire et le dynamisme… 😄

Et je reçois un mail de la part de la de Lilagora !

Votre photo sur la plateforme ne correspond aux critères professionnels, une photo portrait de face est la norme.

Bon, d’accord… Je renvoie une deuxième photo, de face cette fois-ci !

Portrait de face
Portrait de face

Photo acceptée, l’affaire est conclue… Sauf qu’il reste le CV !

Le CV de Clara Delcroix

Le curriculum vitae version beta

Pour être franche, je ne me suis pas vraiment cassée la tête pour le CV… au début ! Je suis allée sur mon profil Linkedin, j’ai cliqué sur les « « , puis sur « Enregistrer au format PDF« .

Petite modification du PDF : j’enlève la dernière page que je considère inutile, et voilà !

Le rendu du CV n’est pas folichon, mais ça a le mérite d’être très rapide à réaliser ! Et dans l’ensemble, je ne le trouve pas si moche que ça… 🙃

Sauf que… je reçois un mail (le même que pour la photo) :

Je ne peux accepter pour l’instant votre CV sur Lilagora. Vous avez apporté beaucoup de soin à la rédaction et à la mise en forme, mais il n’est pas conforme au CV classique.

Bon, déjà, il semblerait que j’ai apporté beaucoup de soin à la mise en forme… ça m’amuse ! Je n’ai fait aucune mise en forme. La rédaction, encore, je veux bien. Les textes sont directement issus de LinkedIn, et il est vrai que j’essaie tant bien que mal d’avoir un profil LinkedIn assez complet et bien rédigé !

Cependant, qu’est-ce qu’un CV classique ? Quels sont les critères ?

Mon CV est sur 2 pages, c’est peut-être ça le problème ! Et puis, niveau présentation, il y a mieux à faire, je vous l’accorde.

Le CV version 1.0

Je recommence un nouveau CV à l’aide de Creddle.

Le principe de Creddle ? On importe les données depuis LinkedIn, ainsi le CV est bien plus rapide à rédiger. Après, on peut personnaliser le document. Mais les options ne sont pas « méga trop géniales » non plus, faut pas rêver ! Ça reste du CV basique, mais fonctionnel.

Il est quand même plus stylé que le premier, non ? Bah non à priori…
Je ne peux accepter pour l’instant votre CV sur Lilagora. Vous avez apporté beaucoup de soin à la rédaction et à la mise en forme, vous avez tenu compte des remarques faites précédemment. Cependant, vous mélangez le français et l’anglais et vous rédigez, ce qui doit être propre à votre spécialité.
Le CV doit être concis, et clair pour le futur employeur.
Bon… bah on recommence pour un tour ? Je ne pouvais pas modifier les intitulés dans Creddle, donc oui, ils sont restés en anglais…

Le CV version 2.0, enfin presque

Cette fois-ci, je décide de me casser la tête davantage. Je recrée un CV à l’aide de Canva. J’ai l’habitude de créer des « designs » à l’aide de cette application (les images pour Pinterest à la fin de mes articles par exemple 😉). Pourquoi ne pas faire mon CV à l’aide de cet outil ?

Les modèles sont cool, il y en a de toutes les sortes et pour tous les goûts. On peut vraiment tout modifier : couleurs, polices, présentation, ajout d’images, de symboles, etc. En contrepartie, il faut y mettre davantage du sien : ça ne se fait pas tout seul !

Il existe aussi d’autres outils proposant des modèles de CV, à vous de choisir celui qui vous convient. 😉

Voici donc le résultat final :

Et enfin, oh miracle, je reçois un mail :
Nous avons le plaisir de vous informer que le CV que vous avez déposé sur notre site a été validé et qu’il est désormais en ligne.
Enfin ! Mais finalement, grâce ou à cause de quels critères a-t-on accepté ou refusé mes CV ? Quelle est la définition d’un CV classique ? À quoi doit se conformer un CV version 2017 ? Et pourquoi faire encore des CV alors que nous avons une sorte de CV perpétuel, enrichi des compétences reconnues par d’autres sur Linkedin…
Éclairez ma lanterne : je ne suis pas experte en CV. Je vous invite à laisser votre point de vue sur le sujet des CV en commentaire ! 
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