Clara Delcroix

Un an après mon arrivée sur Mondoblog — Partie 3 : on parle cuisine !

La cuisine et moi, une grande histoire d’amour… J’ai débuté à cuisiner très jeune, vers mes 7 ans. S’en est suivi l’émergence d’un projet familial : La cuisine de Mémé Moniq (consultez ma page À propos pour plus d’informations à ce sujet). Grâce à Mondoblog, j’ai pu approfondir ma culture culinaire en découvrant la cuisine africaine !

Cela fait désormais 1 an et quelques mois que j’ai débarqué sur Mondoblog. Outre l’apprentissage du blogging, Mondoblog c’est aussi beaucoup d’autres choses. Je pense à l’aspect humain de la formation, et aussi dans mon cas à la culture générale (notamment sur l’Afrique). Car avant Mondoblog, ma vision du continent africain était empreinte de stéréotypes.

Cet article est le 3e d’une série de 3. Le premier article portait sur des expressions, du vocabulaire africain. Et le deuxième article portait sur quelques points de la culture africaine m’ayant marqué.

Ici, quand je parle de cuisine africaine, je parle avant tout de l’Afrique de l’Ouest. Les blogueurs avec lesquels j’ai eu l’occasion de parler gastronomie habitent en effet principalement cette région du globe : Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo, etc.

Un plat africain

Des tiges de mil
Le mil aussi dit millet

De ce que j’ai pu observer, les plats africains sont souvent composés de la même manière : une céréale (à Madagascar du riz, mais ce peut être du mil, du sorgo, etc.) souvent cuite de manière très simple (à l’eau) et accompagnée d’une sauce.

Parfois, la céréale est remplacée par un tubercule (manioc, igname, etc.). La sauce contient légumes, viandes et/ou poisson, aromates, épices : c’est elle qui apporte les saveurs au plat.

Autre point important : dans la cuisine africaine, les quantités et les temps de cuisson sont parfois peu exacts… voire illusoires. Certains plats sont habituellement réalisés en très grandes quantités : une famille de 10 personnes, voire parfois plusieurs familles.

En parlant des épices, il faut bien comprendre le concept « épicé à l’africaine« . Je me rappelle d’une anecdote lors de la formation Mondoblog.

Un champ de sorgho
Le sorgo aussi orthographié sorgho

Il y avait plusieurs sauces sur la table et je ne savais laquelle choisir (mon palais de jeune française n’étant pas vraiment habitué au feu du piment). Je me suis décidé à demander à Lucrèce, Béninoise qui vit désormais au Sénégal, elle aussi mondoblogueuse. Elle m’indique une sauce verte. « Prends celle-là, elle est douce. »

Je me souviendrai longtemps de la douceur de la sauce africaine. *WOW ! Ça arrache !* me crie une petite voix au fond de moi. C’est ça le concept d’épicé à l’africaine : ce qui est doux pour un Africain ne l’est, en général, pas pour un Européen.

Mes premiers pas dans la cuisine africaine

J’ai commencé à découvrir la cuisine africaine avec Fatouma du Mali (Faty pour les intimes😉). Elle m’a fait découvrir le Tukasu, plat de fête de Tombouctou. Il est composé de boules de blé et, bien évidemment, d’une sauce (à la viande et à la tomate).

Ensuite sont arrivés les alfineta (des beignets de riz maliens). Faty a pour habitude de nous souhaiter bonjour tous les matins dans Facebook. Elle a aussi pour habitude de prendre son thé en photo et de le poster dans Facebook. Un jour, elle l’a accompagné de ces alfineta, ce qui m’a donné envie d’essayer la recette ! 😉

Création d’un groupe sur la cuisine africaine

Mon intérêt croissant pour la cuisine africaine a finalement emporté avec moi ma famille dans cette aventure. Avec ma sœur Yseult et à moindre degré mon père Eric, dans le cadre de La cuisine de Mémé Moniq, nous avons créé un groupe WhatsApp sur la cuisine africaine. Cela nous permet d’échanger sur la cuisine africaine : partage de recettes, d’astuces, etc. Pour rejoindre ce groupe, c’est simple, cliquez ici 😉

Des exemples de mets africains

Les gari sont des boules de manioc fermentées. Elles sont composées de farine de manioc et d’eau. Elles accompagnent de nombreux plats d’Afrique de l’Ouest, salés comme sucrés. En voici une recette.

Une femme porte du gari sur sa tête
Une femme porte du gari sur sa tête

L’atassi ou ayimolou se prépare au Bénin et au Togo (on le retrouve aussi dans d’autres pays, sous d’autres noms). Ce sont des haricots (blancs ou rouges) mélangés à du riz. On l’accompagne parfois de spaghetti ou de gari. Pour une recette, c’est par ici.

Souvent l’atassi est accompagné de n’gbagba, une sauce rouge à base de tomate, comme dans cette recette.

L’attiéké se mange en Côte d’Ivoire. Encore une fois, c’est du manioc. D’aspect, ça ressemble un peu à du couscous. Et pour cause : l’attiéké est de la semoule de manioc. On peut par exemple l’accommoder avec cette recette.

Au Togo, le fufu ou foufou est de la farine (d’igname, de manioc ou encore de plantain) bouillie et pilée. On le consomme accompagné de sauce, de préférence à l’arachide. Par ici pour la recette du fufu et sauce à l’arachide.

Le tchep jen ou thiéboudiène est le plat du Sénégal par excellence. À base de riz, de poisson, de tomates et d’autres légumes, il est souvent considéré comme difficile à réaliser. Une très belle recette étape par étape avec des images est détaillée ici.

Terminons sur ces mets avec le yassa. Le yassa est composé de riz et d’oignons frits. Ainsi on peut réaliser du poulet yassa (yassa au poulet), mais aussi du poisson yassa (yassa au poisson). Il existe beaucoup de recettes de poulet au yassa sur Internet. Je vous propose celle-ci, mais ce n’en est qu’une parmi tant d’autres !

Un verre de jus de bissap
Un verre de jus de bissap

Les boissons

Certaines boissons sont traditionnelles à l’Afrique. Je pense notamment au bissap : du jus d’hibiscus. C’est LA boisson par excellence. J’ai l’impression que tout le monde en raffole ! Personnellement, je n’ai pas encore eu l’occasion d’y goûter. Mea culpa.

En Afrique, certaines boissons ne sont pas inconnues. On retrouve les mojitos (cherchez Samantha, elle ne doit pas être bien loin). Et puis Will doit côtoyer les bières. La THB (pour Three Horses Beer) de Madagascar ou encore l’Awooyo du Togo.

Oh et puis si vous entendez lo veung, c’est que vous êtes en contact avec un Camerounais ! Cela signifie le vin. Mais on essaie de l’écrire tel qu’on le prononcerait là-bas.

Tout à l’heure, je vous parlais de Fatouma et de son thé. Mais ce n’est pas la seule ! Qui ne s’est jamais représenté dans sa tête une caravane de chameaux au milieu du désert qui s’arrête pour prendre le thé ? Certain pays sont mêmes producteurs de thé ! Magascar est de ceux-là. J’en ai rapporté du thé Sahambavy (un vrai délice).

Ainsi dans le groupe sur la cuisine africaine, il nous est arrivé de discuter thé. Ou plutôt infusion : j’y ai appris l’existence du kinkeliba (une plante de la savane).

Des exemples de plats ou de boissons traditionnels de vos pays à partager ? Des idées de recettes que je devrais absolument tester ?

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Un an après mon arrivée sur Mondoblog – Partie 2 : plongeon partiel dans la culture africaine

Chose promise, chose due. Je vous avais annoncé une suite à mon article 1 an après Mondoblog – Partie 1 : du vocabulaire Africain !, là voici ! Cette fois-ci, j’axe l’article davantage sur la culture : cinéma, sport, etc.

Bien que l’on évoque souvent en France la culture africaine, je tiens à préciser qu’il est difficile de parler d’une culture africaine. Chaque pays — et même chaque région de chaque pays — a sa propre culture. C’est un peu comme si on parlait d’une culture européenne (certains points ne concerneraient qu’une minorité de la population) ou de la culture française, comme si Lillois, Parisiens et Marseillais avait la même culture 😉

Cela fait une grosse année que je suis sur Mondoblog, ce qui m’a permis de nouer des liens avec de nombreux africains (notamment en Afrique de l’Ouest). Au cours des échanges avec ces derniers, j’ai pu apprendre certaines choses sur la culture africaine. Mon « apprentissage » a été complété par les articles de ces derniers, ainsi que leurs divers posts sur les réseaux sociaux.

Ce qui est présenté ici n’est pas forcément représentatif de l’Afrique en général. C’est un simple point de vue, des expressions récurrentes au cours des discussions ou des choses qui m’ont marqué. Car non, en Afrique tout le monde ne vit pas dans une case en plein cœur de la savane. Tout le monde n’est pas adepte du vaudou. Et oui, en Afrique, on a accès à Internet !

Culture africaine : sport en Afrique

Bon, le sport en Afrique, je ne connaissais pas trop avant Mondoblog… Le fait est que, encore maintenant, je ne possède pas une culture très étendue à ce sujet. Cependant, les autres blogueurs m’ont permis d’accroitre mes connaissances sur le sujet.

Sport et Afrique… J’imaginais avant tout les Éthiopiens en train de courir. Des courses longues : 5 000 m, 10 000 m, semi-marathon, marathon… Les Kenyans aussi, auxquels on rajoute le 3 000 m steeple. À part ça, peu de choses… Oui, je pratique l’athlétisme et ça se ressent 😉

Football en Afrique

Le football occupe une place importante en Afrique. Quand on déambule dans les rues, il n’est pas rare de croiser un enfant, ballon au bras, qui rejoint ses amis pour jouer au football.

Personnellement, je ne suivais pas du tout la CAN, jamais. Bon, pour être franche, je ne savais pas vraiment ce que c’était… La CAN est la Coupe d’Afrique des Nations de football. Chose plutôt amusante, en Afrique, les équipes ont des noms d’animaux. Ainsi, la Côte d’Ivoire (qui joue en orange par ailleurs) possède ses Éléphants, la RDC ses Léopards, le Burkina Faso ses Étalons, le Togo ses Éperviers, et ainsi de suite.

Pour rester dans le football, connaissez-vous Bassogog ? Non ? Moi non plus, je ne le connaissais pas, ne vous en faites pas 😉 Bassogog est un joueur de football, élu meilleur joueur de la CAN 2017. Cependant, la polémique porte sur son âge. Il aurait actuellement 21 ans, mais paraît beaucoup plus âgé. Fait très peu évoqué dans les médias français, mais qui a eu son petit quart d’heure de gloire outre-méditerranée !

Cinéma et télévision

Le début d’année 2017 (février et mars) fut bercé pour moi par le FESPACO… Quésaco ? Le FESPACO est le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. En effet, créé en 1969, il a lieu tous les deux ans à Ouagadougou (Burkina Faso). C’est LE festival de cinéma africain. Et ici, il n’est pas question que de l’Afrique de l’Ouest, non non. On parle de toute l’Afrique.

Il est décevant, voire triste, que, excepté quelques aficionados, personne ne parle du FESPACO en France. Presque personne ne connaît ce festival !

Parfois, on voit surgir le mot Kala-Kala dans une discussion… Une référence cinématographique bien célèbre en Afrique, mais pas trop chez moi, à Lille ! Les Kala-Kala (ou Kalakala) sont issus du film le Crocodile du Botswanga. C’est une tribu rebelle, qui s’oppose au président, et qui a pour signe distinctif… de grandes oreilles, ce qui permet de les reconnaitre de loin !

Il est amusant de constater que, parfois, ce film est considéré comme cliché sur l’Afrique. Car, oui, il a bel et bien créé une expression qui est reprise par les Africains ! Petit exemple en tweets :

De même, la Chacala va venir si vous continuez à raconter n’importe quoi ! Bouh ça fait froid dans le dos… La Chacala est le titre d’une série TV sur Novelas TV. Mais, plus important, la Chacala est un démon (qui apparaît dans la série) ! C’est pour ça que quand quelqu’un fait une chose absurde, on lui dit que la Chacala va venir s’il continue.

La culture africaine : choses en vrac

Pour nous autres petits français n’ayant jamais mis les pieds en Afrique, les Africains ont tous le rythme dans la peau. Et souvent, on se représente la musique africaine avec ses percussions. Et pourtant, bien d’autres instruments existent. Prenons pour exemple la valiha. Le valiha est un instrument de musique à corde, une sorte de cithare en bambou que l’on rencontre à Madagascar. Dans la capitale, Antananarivo, la journée est souvent bercée par le son de cet instrument, qui est vendu dans toutes les rues.

À Abidjan (en Côte d’Ivoire), ce sont des mini-bus qui servent de transport en commun (un peu comme à Madagascar et dans d’autres pays). Là-bas, ils sont appelés gbaka. Ils doivent s’appeler autrement au travers de l’Afrique, non ?

Passons au bébélibé. Je vous vois déjà faire des yeux tout ébahis devant votre écran. En fait, le bébélibé correspond tout simplement au jeu de cache-cache au Togo.

Enfin, on termine sur le concept d’heure africaine. Car en Afrique une heure n’est pas pareille qu’en France. Si si, je vous assure… Si on donne un rendez-vous à 8h, très peu de personnes seront présentes avant 10h… 😉 Je laisse la parole à l’un de mes confrères mondoblogueur qui s’est déjà exprimé sur ce sujet :

L’heure africaine

Au fait, le djaskélé est un sport… sur lequel il est impossible de trouver quoi que ce soit en France… Si quelqu’un a des infos, je suis preneuse 😊

D’autres idées de particularismes culturels en Afrique ? Instruments de musique, films ou encore sports traditionnels de vos pays ?

N’hésitez pas à vous rendre sur le 3e article de cette série de 3 articles : Un an après mon arrivée sur Mondoblog — Partie 3 : on parle cuisine !

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Émission sur la génération Z — Épisode n°3

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Je vous avais déjà parlé du 1er épisode. Cette fois-ci, retour sur la 3e émission.

Génération Z n°3

Ainsi que dans le 1er épisode de cette web émission sur la génération Z, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette dernière émission sont les suivants :

Pas d’émission la semaine prochaine (car lundi est un jour férié), alors que notre émission est bi-mensuelle. 

Rendez-vous donc le 19 juin pour la prochaine 😉

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Un an après mon arrivée sur Mondoblog – Partie 1 : du vocabulaire africain !

Au-delà de l’apprentissage fourni pour écrire de bons articles pour le web, faire de meilleures photos et vidéos, et s’améliorer dans le codage du CSS (merci Fotso Fonkam 😉), avec Mondoblog, on apprend aussi beaucoup d’autres choses !

Mon expérience Mondoblog a débuté il y a environ 1 an (avec la publication de mon article sur Étretat le 7 mai 2016). Après une cinquantaine d’articles — dûment organisés dans mes 7 catégories et accompagnés de leurs quelque 140 étiquettes, sans oublier mes 2 petites pages qui se battent en duel pour le moment—, plusieurs dizaines d’heures d’écriture et 10 jours de formation à Madagascar, on apprend beaucoup. Surtout quand on a 17 ans.

Bah oui, du haut de mes 16 ans (à l’époque de ma sélection), je connaissais certes un peu l’Afrique. Je connaissais surtout le Mali pour son « angle droit » (regarder sur un planisphère pour comprendre) et sa mosquée de Djenné en terre (oui, ce bâtiment m’impressionne depuis que je suis en 6e).

Je connaissais aussi un peu le Maroc : une correspondante connue en classe de 5e y habite, et un livre étudié où l’action se déroulait à Casablanca.

Ah oui et le Congo… avec Tintin au Congo ! Mais pas de quoi faire la différence entre la RDC et le Congo-Brazzaville… Je me rappelle quand Will s’est présenté en nous disant « Moi, c’est Will, comme le futur en anglais. Je suis de RDC, et non pas du Congo. » Sur le coup pour tout avouer, je n’ai pas vraiment compris la différence entre Congo et RDC. 😄 Ah oui, et Will comme le futur en anglais, c’est parce qu’en anglais on dit « I will … » pour dire quelque chose au futur.

Bon, pour moi, l’Afrique, c’était aussi la savane avec ses girafes, ses éléphants, ses lions, ses antilopes, ses guépards… Ah et le djembé… J’ai eu des cours de djembé quand j’avais… 5 ans ? Bon, je dois l’avouer, j’avais quelques problèmes pour suivre le rythme…😂

Bref. Avant Mondoblog, je n’avais pas vraiment une connaissance très étendue de l’Afrique (et peut-être un peu stéréotypée sur les bords) ! 😄 Loin de moi, cependant, de dire désormais je suis une experte de l’Afrique !

Mais du coup, en ne connaissant pas grand chose, on apprend beaucoup ! On pose aussi beaucoup de questions vu qu’on ne comprend pas tout. Aussi, dans les groupes de discussion entre Mondoblogueurs, ça donne lieu à des phrases du type « Je pose la question, mais ce n’est pas pour moi, c’est pour Clara » (hum hum, mon œil… mais bon, merci quand même !).

Vive les hashtags #ClaraNeComprendPas et #JeDemandePourClara, les Mondo Words et le Petit Mondo Dico Illustré imaginé par Georges, tout cela aide tout le monde 😉 D’ailleurs, merci à ceux qui ont pris le temps de m’expliquer la signification de tel ou tel mot ou expression !

En attendant l’article de Sonia « Akwaba Clara dans jargon de cacaokro » (ce qui signifie Bienvenue Clara dans le parler de la Côte d’Ivoire), je me lance. Je vous explique quelques expressions africaines ou créoles (bah oui, il ne faut pas oublier les Mondoblogueurs haïtiens !). Difficile toutefois de parler d’une langue africaine : rien qu’au Cameroun, il existe près de 300 langues nationales !

Les bruitages et autres petits mots du vocabulaire africain

Quand un Africain vous écrit ikiii (le nombre de « i » peut varier), il vous admire avec un soupçon d’étonnement. Petit exemple :
— J’ai enfin obtenu le job que je voulais !
— ikiiii !

Le tchip, quant à lui, s’écrit de plusieurs façons : tsuip ou tchr (avec plus ou moins de « p » ou de « r » selon la version, tsuipppp ou tchrrrrrrrrr par exemple). Le tchip sert à marquer le dédain, l’exaspération, le mécontentement (pour plus d’infos sur le tchip). Et on ne parle pas de tchip en Afrique : à l’oral ou à l’écrit, c’est un tchr.

Quand on fait quelque chose chap chap, cela signifie qu’on doit faire cette chose rapidement (en traduction littérale : vite vite). Par exemple, si je dis « je dois partir chap chap« , cela signifie que je vais devoir partir rapidement, ou tôt le matin (selon la région).

On passe au petit mot suivant : kaï, qui signifie tout simplement « non » dans la zone extrême nord du Cameroun. On l’utilise généralement pour protester.

Yako veut dire « désolé » avec une marque de compassion. Par exemple, lorsqu’on est malade ou que l’on perd quelqu’un, on nous dira « yako« .

Kpa s’utilise pour marquer l’étonnement, la surprise. Souvent, il est employé quand quelqu’un ment, et parfois pour mettre fin à un discours.

Des mots du quotidien

Quand Atome m’a dit pour la première fois «c’est comment ?» , je n’ai pas percuté. C’est comment, ça veut tout simplement dire «comment ça va ?». Et la réponse : on est là, ça va ou je suis là (en Côte d’Ivoire, on peut aussi répondre je suis calé)Autre version, en nouchi cette fois (le verlan ivoirien) : on dit quoi ? Réponse : je suis calé, yafoy ou je suis là. Bon en gros, on va bien 😊

Bien sûr le «c’est comment ?»  peut-être complété de l’inévitable : et la famille ? et le travail ? et les amis ? et… et… ?

Vous avez peut-être déjà entendu « Lomé est doux » ou encore « Abidjan est doux » (merci Fababy), ou je-ne-sais-quoi est doux. Quand c’est doux, c’est que c’est bien, c’est bon, c’est cool, c’est frais !

Mon mogo est mon gars, mon pote, mon ami : tout dépend du contexte et de qui le dit ! Et pour parler de votre super pote, vous parlerez de votre badé ou frè sangEt, mesdames, si vous êtes nyanga, vous êtes jolies ou belles.

Quant à la chance ou à la bénédiction, elle se dit douahou.

Griotisme, arnaque et autre mépris

L’atalaku est une flatterie en vue d’obtenir quelque chose (dans la musique, c’est quelqu’un qui vante les gens pour obtenir du succès). On parle aussi de griotisme. En kikongo, atalaku veut dire regarde ici.

Je vais laper dans sa gorge veut dire qu’on va vous arnaquer. Et quand quelqu’un vous parle mal, on dit qu’il vous a gbê. De plus, un ropero est un lèche-bottes : une personne qui en suit une autre juste par intérêt pour son argent ou son succès. Autre point important : le ropero défend toujours celui qu’il suit.

Ah oui, le « je te toise« . Bien que française, cette expression n’est pas très utilisée en France… mais on la voit souvent revenir dans les discussions avec des africains. Je te toise veut dire que je te méprise, je te regarde avec mépris (c’est-à-dire, d’après les mots d’Alexandra, je regarde la personne de manière latérale, de haut en bas, plusieurs fois, si bien que la personne comprenne qu’on a envie de la boxer à ce moment-là, mais qu’il n’y a pas de muscle).

Quelques langues à proprement parler

Le plus facile du vocabulaire africain : le malgache

Bon, le plus facile, pas forcément… Mais c’est la seule langue africaine que j’ai « vraiment » entendue parler (Madagascar était le lieu de la formation et je n’étais jamais allée en Afrique auparavant).

Vous avez appris à souhaiter la bienvenue en jargon de cacaokro (oui oui, au début de l’article) : on dit akwaba. En malgache, on reste dans les sonorités en « a » : tonga soa.

Toujours en malgache, on ne dit pas les « y » à la fin des mots. Par exemple, la monnaie locale, l’ariary se prononce en réalité « ariar« . De même, malgache s’écrit « malagasy » et se dit donc « malagas » (finalement très proche du mot « malgache » français).

Allez, pour terminer sur le malgache : un mot découvert grâce à Adrien qui habitait la Thaïlande et qui prenait le chemin de Taïwan. Les Malgaches ont commencé a éclater de rire lorsqu’ils ont entendu Adrien parler de ces 2 destinations. Les autres blogueurs étaient plutôt perplexes. J’ai finalement su le pourquoi du comment grâce à Guénolé. Le point commun entre ces deux destinations : la syllabe « taï« . En malgache, ça signifie la me*de.

Le camfranglais, un mélange de 3 langues

Le camfranglais est un mélange de camerounais, de français et d’anglais (on le parle donc au Cameroun).

Le classique du camfranglais : le fameux « je wanda« . Issu de l’anglais I wonder (se demander, s’étonner, réfléchir), je wanda (peut aussi s’employer au passé : j’ai wanda) marque l’étonnement, la surprise, la stupéfaction.

Maf ou mouf est dérivé de l’anglais move (bouger). C’est un « dégage » amical, qu’on emploie entre amis.

Nyanga signifie crâner. Par exemple : la go là n’arrête pas de nyanga… (ah oui, go veut dire fille, femme, si vous ne le saviez déjà).

Un petit peu de créole pour finir

Bon d’accord. Le créole n’a rien à voir avec l’Afrique. Mais il y a aussi des Mondoblogueurs haïtiens. Et donc, ils parlent créole, comme tout le monde aux Antilles !

Petite anecdote : dans son jeune temps, mon père comprenait le créole et devait même savoir un peu le parler (il a séjourné un an en Martinique).

Du coup, une toute petite expression créole pour clore cet article : doudou a mwen (prononcé doudou à moué)Doudou est correspond au petit copain. Mwen veut dire moi. Donc doudou à mwen signifie « doudou à moi », c’est-à-dire mon petit copain.

Alors, connaissiez-vous tous ces mots ? En avez-vous appris ? Y a-t-il d’autres mots africains dont vous cherchez désespérément la signification (n’hésitez pas à laisser un commentaire si tel est le cas) ?

Si vous souhaitez apporter la définition de certaines expressions africaines/créoles qui ne sont pas évoquées dans cet article (mais qui sont très utilisées), n’hésitez pas à mettre un commentaire 😉

Retrouvez aussi le deuxième article (qui porte sur la culture africaine) et la troisième article (sur la cuisine africaine) de cette série de 3 articles 😉

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Pays-Bas : une escapade au pays des champs de fleurs

Inutile de s’aventurer dans des contrées bien éloignées pour être dépaysé(e). Inutile, de même, de payer un prix d’or pour rencontrer ce même dépaysement.

Le reflet d'un champ de tulipes jaunes dans la vitre de la voiture
Le reflet d’un champ de tulipes jaunes dans la vitre de la voiture

Pour la Lilloise que je suis, les Pays-Bas sont plutôt proches. Ainsi que je l’expliquais dans mon article sur Kinderdijk, nous sommes à 2-3 heures de voiture de ce pays. Moins en train ou en avion, mais le prix se fait davantage ressentir.

Les Pays-Bas, ce sont le vélo, les sabots, les fromages (gouda, maasdam, edam, etc.), Rotterdam et son port, Amsterdam et ses canaux, Rembrandt, Van Gogh… et les fleurs ! Les fameuses tulipes, narcisses et autres plantes à bulbes.

La meilleure période pour admirer les champs de fleurs

Les mois de mars, d’avril et de mai sont les meilleurs pour observer les champs fleuris. Compter à partir de la mi-mars pour voir les crocus. Le mois d’avril pour les jacinthes et les jonquilles. Fin avril/début mai pour les tulipes. Mais bon, après tout dépend de mère nature, et ces dates peuvent donc différer selon les années

Keukenhof, passage obligé ?

Une personne est prise en photo dans un champ. Champ dans lequel il est interdit de se rendre…
Interdiction d’entrer dans les champs… difficile parfois de faire respecter les interdictions aux touristes du monde entier…

Après Kinderdijk, je vous présente *roulement de tambour* : Keukenhof ! Assurément, le parc floral le plus célèbre des Pays-Bas.

Keukenhof, c’est 7 milliards de bulbes répartis sur 32 hectares. Soit 46 terrains de foot, ou le Champ-de-Mars auquel on ajoute 1/2 Champ-de-Mars, ou encore 1/10e de Central Park… Bref. C’est grand.

Keukenhof signifie potager. En effet, en décomposant ce mot néerlandais, keuken signifie cuisine, et hof le jardin ou la cour. Point lexical terminé, revenons à notre fameux jardin.

L’entrée à Keukenhof coûte 16 € (10 500 francs CFA). Pas très cher me diront certains. Mais pensez, pour un famille de 4, ça revient déjà à 64 € (42 000 francs CFA) alors que l’on peut facilement voir des champs fleuris aux alentours sans payer un radis (restons dans le potager).

En outre, Keukenhof est un lieu hautement touristique. Trop touristique dirons certains. Ainsi, l’année dernière, lorsque nous sommes partis aux Pays-Bas découvrir les champs de fleurs, nous avons fait l’impasse sur ce parc.

Mais alors, à quel endroit se rendre ?

Cela se déroule en Hollande. Dans la zone entre Amsterdam et Rotterdam.

Un champ de jacinthes de diverses couleurs : roses, mauves, violettes, etc.
Un champ de jacinthes de diverses couleurs : roses, mauves, violettes, etc.

Petit point Pays-Bas / Hollande

Souvent, pour désigner les Pays-Bas, on parle de la Hollande. Mais la Hollande n’est qu’une partie, une région de ce pays. C’est un peu comme si pour désigner la France, on parlait de Paris…

Notre camp de base était Lisse (retrouver la carte à la fin). En se baladant aux alentours de cette ville, on trouve vraiment bon nombre de champs (on peut aussi se diriger vers Hillegom).

Et pour tout vous avouer, la vue des champs de fleur, bien qu’agréable à voir et à sentir, devient rapidement toujours la même chose. On voit un champ, puis un deuxième, puis un troisième… Mais au bout du dixième, c’est un peu rengaine !

La bonne idée, si c’est possible, est de s’écarter un peu de la zone touristique, afin de trouver des champs réellement dénués de touristes et plus « originaux ».

Combien de temps rester sur place ?

Un paysage divisé en deux entre un champ de tulipes jaunes et un ruisseau
Entre terre et mer, les Pays-Bas !

Personnellement, au bout d’une ou 2 journées à regarder les champs de fleurs, l’ennui, le languissement, la lassitude commencent à se faire sentir.

Mais bon, ce n’est qu’un point de vue très personnel. Certains apprécient et apprécieraient passer une semaine voir plus à contempler des champs de fleurs (j’allais écrire «plonger dans les champs de fleurs», ce qui est évidemment interdit, mais que certains touristes ne se gênent pas de faire…).

Sur la durée de notre séjour, nous avons fait diverses escapades au bord de la mer (Noordwijk aan Zee, regarder sur la carte, c’est vraiment très proche). Aux Pays-Bas, on mange beaucoup de produits maritimes (poisson et autres mollusques).

L’eau est très présente aux Pays-Bas : canaux, polders, etc. Il faut en effet savoir que 17 % du territoire des Pays-Bas est constitué de polders (des terrains artificiels gagnés sur l’eau).

Et puis nous avons emprunté l’Afsluitdijk pour notre retour. Une digue (ou plutôt un barrage, car le niveau d’eau n’est pas le même des deux côtés) de 32 km de long. En somme, une sorte de grande route toute droite entourée de deux bras de mer. Il existe une piste cyclable pour les courageux qui souhaiteraient l’emprunter à vélo.

Au milieu de la digue : Breezanddijk. Une sorte d’aire de repos, avec point de vue, tables de pique-nique, café, etc. En réalité, Breezanddijk est un hameau avec une seule habitation, possédant son propre code postal unique : 8766.

L’Afsluitdijk représente en outre le passage à la Frise des Pays-Bas (et oui, la Frise n’est pas une exclusivité de l’Allemagne 😉).

En dehors des champs, quelques photos

Parfois, l'accès aux champs est interdit
Parfois, l’accès aux champs est interdit
Le soleil laisse s'échapper ses derniers rayons sur les dunes du bord de mer
Le soleil laisse s’échapper ses derniers rayons sur les dunes du bord de mer
Chemin de bord de mer à Noordwijk aan Zee au soleil couchant
Chemin de bord de mer à Noordwijk aan Zee au soleil couchant
Afsluitdijk : la digue de 32 km vue depuis le point de vue en son milieu
Afsluitdijk : la digue de 32 km vue depuis le point de vue en son milieu
Photo prise dans le hameau de Breezanddijk, au centre de l'Afsluitdijk
Photo prise dans le hameau de Breezanddijk, au centre de l’Afsluitdijk
Les rencontres ne sont pas toujours celles auxquelles on s'attend dans les champs de fleurs 😉
Les rencontres ne sont pas toujours celles auxquelles on s’attend dans les champs de fleurs 😉


Générations Z et Y : un réel conflit ?

À la demande de Hadrien Le Bohec (responsable développement pour les départements Isère, Drôme et Ardèche au sein de la SMERRA — protection sociale étudiante —), je réponds à quelques questions à propos de la relation entre générations Z et Y.

Quelle est votre vision, votre ressenti par rapport à la génération Y de manière personnelle ?

Une différence de situation

La plupart des personnes de la génération Y se considèrent comme « digital natives », mais la réalité est tout autre. Ils sont comme les « anciennes » générations. Ils ont dû s’adapter à la nouveauté du numérique.

Pour les Z, la situation est différente. Nous sommes réellement nés avec ce digital. Je n’imagine pas vraiment un monde sans Internet. J’ai même réellement des difficultés à concevoir ce monde. Même le tactile me semble une normalité : j’avais 7 ans environ lors de l’apparition du premier iPhone. Comme je l’expliquais dans un article, mon père dit que nous ne connaissons pas le bruit du modem, mais moi, je ne sais même pas ce qu’est un modem. Quand on me parle du minitel, j’ai l’impression que c’est l’antiquité. Et quand je vois les « vieux » ordinateurs et leur volume/épaisseur, je me demande si les gens avaient vraiment ça chez eux !

Des Y dépassés ?

En plus, les Y essaient trop souvent de montrer qu’ils savent, qu’ils connaissent notamment les nouveaux outils alors que, j’en ai parfois l’impression, certains d’entre eux se rendent comptent qu’ils sont dépassés. Pour nous, tous les nouveaux usages sont quasi innés. Je ne réfléchis pas à la stratégie que j’emploie sur les réseaux sociaux. Il y a quelques années, je ne me rendais même pas compte que j’avais une stratégie… C’est mon père qui nous l’a fait remarquer, à moi et ma sœur !

Les « petits-frères » Z

En outre, les Y ont l’air de ne pas nous prendre au sérieux. Pour eux, nous sommes les petits Z qui viennent (veuillez m’excuser l’expression) emmerder le monde. D’une certaine manière, nous sommes les petits frères et eux les grands frères : ils veulent « s’occuper de nous », « préparer le terrain » alors que nous ne leur avons rien demandé. On sait très bien se débrouiller seul. Au contraire, avec leur manière d’être avec nous, on à l’impression qu’ils essaient de nous garder sous leurs ailes afin qu’on leur soit redevable de quelque chose…

Une méconnaissance entre les 2 générations ?

J’ai vraiment l’impression qu’ils nous trouvent stupides et je me demande si ce n’est pas du à une méconnaissance de notre génération (certaines études sur ce que pensent les gen Y de nous et réciproquement vont dans ce sens également).  Les plus vieux approchent la quarantaine, les plus jeunes dépassent la vingtaine (les Y ont entre 22 et 37 ans actuellement), alors une bonne partie d’entre eux n’ont pas encore d’enfants, ou des enfants en bas âge. Ils n’ont ainsi pas pu observer nos comportements et nos manières d’agir au quotidien. Les seuls Y qui nous côtoient vraiment sont les « jeunes » profs… Mais, eux, sont totalement dépassés de toute manière. Ça fait bien des années que les profs sont largués.

Et je crois que d’une certaine manière, la génération Z impressionne la génération Y : on commence à débarquer sur le marché du travail, et on ne fonctionne vraiment pas de la même manière que les autres générations.

Pour l’instant, les Y ne sont pas vraiment à la tête des entreprises sauf exception et ils n’ont pas de très hauts postes pour la plupart. Mais, nous, les petits jeunes, on arrive. Nous avons notre manière de fonctionner qui diffère vraiment de la leur. Et, surtout, la génération Y s’aperçoit qu’elle est coincée entre les générations X et précédentes d’un côté, et la génération Z de l’autre.

Avec notre adéquation au monde actuel (prise en compte des modèles économiques, écologie, santé… ), ce sont nos méthodes de communication, de travail… qui seront utilisées par tous. Une expression dit : « où la gen z va, notre monde va ». Certains pensent depuis longtemps que la génération Y est une génération perdue. Je ne suis pas loin de le croire.

Tout propos est à relativiser 😉

Cependant, il faut certainement relativiser  : mon père explique que lorsqu’on parle des caractéristiques d’une génération, 1/3 est tel que décrit, 1/3 est beaucoup plus que ce qui est décrit et 1/3 est largué, donc beaucoup moins que ce qui est décrit

Après, je n’ai pas une « hantise » des Y ! Je connais des Y avec lesquels je m’entends bien.

Mais il faut dire que j’évite d’évoquer le débat générationnel Y/Z avec des Y (sauf lors de conférences), car j’ai l’impression qu’ils ne me croient pas. Que, de toute manière, pour eux, ma vision des Z est idéalisée, que je suis jeune et naïve (une « gamine » en somme) et que je vais me rendre compte de la réalité de la vie en grandissant…

Que de toute manière toutes les générations disent qu’elles vont être les « sauveurs du monde ». Mais ce n’est pas ce que je dis. J’ai l’impression que les Y retournent mes propos contre moi, sans réellement les comprendre, ou au contraire, en les comprenant très bien et ne sachant que répondre prennent la solution de « facilité ». Sur Facebook, il suffit d’aller voir les réactions à certains de mes articles : « like », « love » et… « haha » !

Mais parfois, les commentaires sont totalement absurdes, car ils disent des choses que je n’ai pas dites !

Oui la gen Z devra s’adapter aux nouveautés, que la génération Alpha maitrisera mieux qu’elle, mais je n’ai jamais dit le contraire. Et d’ailleurs, serons-nous encore dans la phase de transition vers la révolution du numérique ?

Et oui, on peut considérer que nous sommes la continuité des Y. Mais je dirai juste que la révolution du numérique joue un très gros rôle de différenciation entre ces 2 générations. Il est fréquent de dire que la révolution du numérique est comparable à la révolution de l’imprimerie.

D’un point de vue global, pensez-vous, du coup, que la génération Z est en conflit avec les générations précédentes ?

Je ne pense pas que nous soyons en conflit avec les générations précédentes. Je pense que nous avons notre manière de fonctionner, certes différente de celle des générations précédentes, mais non, nous ne sommes pas en conflit.

Certains ajoutent que nous communiquons d’une façon différente afin que les plus âgés ne nous comprennent pas ! Non, nous avons simplement changé les paradigmes de la communication. Tout est question d’adaptation, les générations précédents la nôtre peuvent s’adapter à nos méthodes, nos valeurs…

Et, comme décrit dans les z’ed, on sait que nos modes de communication fonctionnent dans l’entreprise  (Communiquer par l’image comme la génération z, ça marche !).

À mon sens, on est même loin du conflit de génération souvent évoqué (hormis peut-être avec la génération Y), car nous aimons les conseils des anciens… et paradoxe, alors qu’on nous croit toujours nombrilistes, nous avons besoin d’être constamment rassurés par les plus vieux, sans qu’ils nous imposent quelque chose évidemment ! La génération X et baby boomer semble d’ailleurs très compréhensive avec nous.

Est-ce seulement une divergence de compréhension, qui nous donne une mauvaise image à nous, a priori, de votre génération ?

Ahah vous avez une mauvaise image de nous ? Mais il ne faut pas ! Nous sommes doux comme des agneaux 😉

Pour être honnête, je n’en ai aucune idée sur ce qui influe sur cette divergence de compréhension. Certes nos manières d’être sont certainement parfois radicalement différentes. De plus, les Y ont l’illusion de fonctionner comme que les Z : ils ne comprennent pas toujours qu’ils sont à 2000 lieux de nous… et ne comprennent pas en quoi nous sommes différents.

Ou pensez-vous que notre ancienne vision va disparaître, remaniée, réécrite par votre façon de voir le monde ?

Je pense avoir répondu précédemment  : « où la gen z va, notre monde va » comme le dit Mark McCrindle.

Et vous, quelle et votre vision de la relation entre les générations Z et Y ?

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Émission sur la génération Z — Épisode n°1

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée (pour l’instant) sur Ustream. La première a eu lieu en début de semaine : le lundi 10 avril 2017.

Qui sommes-nous ?

Ma sœur, Yseult Delcroix, est une influenceuse sur Pinterest avec ses 400 000 abonnés mais aussi sur Instagram. Son compte : @yseultdel. Elle a pris une année sabbatique après son bac afin de pouvoir se consacrer à ces réseaux sociaux. Elle travaille en collaboration avec mon père : formations, conférences, conseil et coaching en entreprise, etc.

Mon père, Eric Delcroix de son nom, pour en venir à lui, est considéré comme expert des médias sociaux et de l’identité numérique, ainsi qu’expert de la génération Z.

Tous les trois, nous gérons La Cuisine de Mémé Moniq. Nous publions les photos de tout ce que nous mangeons, mais attendons qu’on nous demande la recette pour la publier 😊

La première émission sur la génération Z

Pourquoi une émission sur la génération Z ? Avant tout pour informer. Marketing, RH (ressources humaines), éducation, commerce : nous donnons notre avis sur ce qui est écrit à propos de la génération Z.

Dans ce premier épisode, nous revenons sur quelques articles parus ces derniers temps sur la génération Z.

Ce qui nous semble très important est de créer quelque chose d’interactif. Grâce au chat, toute personne a la possibilité de nous poser une ou des questions en live (auxquelles nous pouvons répondre en temps réel).

Cependant, si vous avez loupé l’émission et que vous avez une question, vous pouvez toujours poster un commentaire. 😉 En outre, si vous souhaitez que nous abordions certains sujets, n’hésitez pas à nous le dire.

Les émissions ont lieu toutes les 2 semaines, le lundi de 18h à 18h30 heure française. Du coup, rendez-vous le 24 avril, même heure, même adresse pour la prochaine ! 😉

Vous pouvez aussi retrouver des articles au sujet de cette émission sur les z’ed et génération-z.fr.

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Newsletter : lettre d’information de Pure Génération Z

J’écris cet article pour vous informer de la mise en place d’une newsletter (lettre d’information). Celle-ci paraîtra mensuellement, tous les 2èmes vendredis du mois. Si vous souhaitez rester au courant de ce qui paraît sur le blog, n’hésitez pas à vous abonner ! 😉

Pour s’abonner, c’est par ici !

Si vous souhaitez vous abonner, rien de plus simple ! Il vous faut seulement compléter les 3 cases ci-dessous. Vous devez obligatoirement m’indiquer votre adresse mail (envoyer une newsletter sans adresse mail, c’est plutôt compliqué…). En revanche, votre nom et votre prénom sont facultatifs (mais vous pouvez quand même les mettre, hein😉).

Une alternative à la newsletter ?

La newsletter, c’est bien pour rester au courant de ce que je publie. Mais si vous êtes comme moi, si vous n’allez pas régulièrement checker vos mails, il existe une autre solution.

En effet, vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux. Je partage mes articles dans la plupart d’entre eux.

En bref, la liste des réseaux/média sociaux dans lesquels je suis présente :

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Mes 3 techniques pour réviser le bac

Lors du premier bac blanc de mon année de terminale, j’avais écrit « Bac blanc ? Se changer les idées en 5 astuces« . Deuxième bac blanc la semaine dernière, nouvelle occasion d’écrire un article ! Cette fois-ci, je vais vous parler de ma manière de réviser.

Mes 3 armes secrètes pour réviser sont le mind-mapping, les flashcards et la technique pomodoro. Vous connaissez les trois ? Seulement une ? Aucune ? Peu importe ! Voici des explications !

Le mind-mapping : pour les « grosses » leçons

Carte heuristique, carte mentale, mind-mapping, tout ça revient à peu près au même. Ce sont des sortes de schémas représentant un raisonnement. Une image parle mieux qu’un long discours :

Un exemple de carte mentale / carte heuristique / mind map : une leçon de SVT
Un exemple de carte mentale / carte heuristique / mind map : une leçon de SVT

Très visuelles, réalisées à la main ou sur l’ordinateur, on y ajoute des couleurs et des dessins.

Personnellement, je les réalise à l’ordinateur. Ainsi, j’y ai accès de n’importe quel endroit ! Je ne dois pas penser à emmener telle carte ou telle carte pour réviser au lycée. Du coup, à la place des dessins à la main, j’utilise des emojis (émoticônes) ou des photos. Mes trois applications préférées sont : SimpleMind, MindNode et MindMup.

Mais mes premières cartes n’étaient pas réalisées à l’ordinateur. Je les faisais à la main. Je les ai réalisées alors que je n’avais pas encore 10 ans. C’est mon père qui m’en avait expliqué le fonctionnement et j’ai très rapidement accroché.

Le principe de la carte : un « trait » se nomme « branche ». Une branche = un mot-clef. Dans la réalité de mes leçons, difficile de trouver un seul mot-clef… J’essaie de réduire autant que possible, mais la plupart du temps, c’est 2-3 mots.

Les cartes mentales, pour quelles matières ?

Quand j’étais en 6e, Xavier Delengaigne a fait une mini-interview de ma sœur et moi pour son livre Mémoriser sans peine …avec le mind mapping. En effet, nous utilisions déjà ce type de cartes.

À l’époque, j’expliquais que j’utilisais principalement le mind mapping pour les leçons longues — donc de plusieurs pages — : SVT (sciences de la vie et de la terre, soit en gros biologie et géologie), histoire et géographie. Je précisais aussi les utiliser pour les rédactions en français.

 

Une carte heuristique avec des émoticônes pour réviser le bac
Une carte heuristique avec des émoticônes pour réviser le bac

Mon usage n’a pas trop changé. Excepté ma notion de leçon longue qui a évolué, car désormais, toutes mes leçons font plus d’une page ! 😜

Je les utilise toujours pour réviser l’histoire et la géographie. Ce à quoi s’ajoute la SES (sciences économiques et sociales, économie et sociologie en somme), matière que je n’avais pas auparavant. Et pour la SVT, je n’en ai plus.

En gros, pour toutes les matières où il y a un cours à connaitre par cœur, sans réelle déduction, je les emploie. Les dates, je ne peux pas les inventer (quoi que… parfois, ça m’arrive ! 😂), alors que de retrouver un raisonnement mathématique, je le peux. Mais on pourrait très bien utiliser les cartes heuristiques pour les maths !

Pour réviser, mais pas que !

Et pour revenir aux rédactions, oui, oui, oui ! Parfait pour organiser les idées ! Et comme en terminale, on fait des dissertations de philo, des dissertations d’histoire, des dissertations de géo, des dissertations de SES, des dissertations de maths… ah non, ça on ne fait pas😉

Bref, on fait beaucoup de dissertations. Et comme disent les profs, notre pensée doit être organisée, structurée. Quoi de plus simple avec une carte heuristique ? 😊 Si on a une nouvelle idée, hop, on rajoute une branche, et donc une idée. Pour revenir sur une idée passée, la encore, la chose est aisée.

Les flashcards : vocabulaire étranger, formules, définitions, etc.

Vous avez peut-être déjà réalisé des petites cartes (en papier bristol parfois) où, sur une face, on trouve le mot en français et de l’autre le mot en anglais/allemand/espagnol/etc.

Les flashcards (carte mémoire), c’est le même principe, mais en version numérique. L’avantage, c’est qu’on peut réviser dans le métro sans risquer de perdre la moitié de sa pile de cartes. En plus, on peut ajouter des images super rapidement.

Quelle utilisation pour les flashcards ?

Une flashcard sur smartphone
Une carte mémoire numérique sur smartphone

J’utilise avant tout les flashcards pour le vocabulaire étranger : allemand et anglais. Mais leur utilisation ne se limite pas à cet usage. Apprendre des définitions est aussi aisé avec ce type d’applications. Et on pourrait très bien étendre l’utilisation à des formules mathématiques, à des dates en histoire, etc.

J’utilise une seule application pour réaliser mes flashcards : Flashcards by NKO. Elle propose en plus des simples flashcards, divers exercices sous forme de jeux. On s’amuse en apprenant, et c’est la clef de la mémoire.

La technique pomodoro, pour ne pas sombrer dans l’ennui des révisions

À ces deux premières « armes secrètes », il faut rajouter la technique Pomodoro. Celle-ci est simple. Il existe 2 types de cycles : avec pause courte ou avec pause longue. Avec pause courte, on travaille 25 minutes, puis on prend 5 minutes de pause. Avec pause longue, on travaille 25 minutes, puis on prend 15 minutes de pause.

Le principe est très très facile : on enchaîne 3 cycles avec pauses courtes et 1 cycle avec pause longue, puis on répète. Ça donne ainsi :

  • 25 minutes de travail, 5 minutes de pause × 3
  • 25 minutes de travail, 15 minutes de pause × 1
  • et on revient au début !

Pendant les phases de travail, on doit être concentré sur une tâche. Une fois la tâche terminée, on passe à la suivante. Pendant les phases de pause, on fait des choses pour se détendre et se changer les idées (on ne doit plus penser au travail)  : étirements, se lever de sa chaise, manger quelque chose, etc.

Ce sont mes 3 principales méthodes de travail. Mais chacun ses techniques, alors peut-être ne fonctionneront-elles pas pour vous. Utilisez-vous certaines de ces techniques ? D’autres techniques ?

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Vers une autorisation des portables à l’école ?

En France, on connaît la chanson, pas de portables à l’école ! Les portables, c’est à la maison… et dans la cour de récréation. Enfin, lorsque j’étais au collège, les portables étaient même interdits dans l’enceinte de l’établissement : les bâtiments et la cour ! Mais les choses changent avec le temps, et on arrive même à trouver un principal de collège contre l’interdiction des portables.

Ainsi, dans la continuité des lycéennes sans portable par choix, nous allons parler des portables à l’école en général. Juste pour revenir sur le précédent article, on comprend tout de suite l’aberration : des jeunes filles ne souhaitent pas de portable, alors même qu’il commence à être autorisé dans certains établissements scolaires…

De l’absurdité de l’interdiction des portables à l’école

L’interdire serait totalement absurde, il fait partie de la vie de tous.

Jusque-là tout semble logique. Vous interdit-on l’emploi de la fourchette lorsque vous mangez à la cantine ? Et celui du stylo pour prendre en note vos cours ? Et de votre chaise pour vous asseoir ? Non, bien évidemment ! Alors pourquoi devrait-on interdire le portable ?

Éduquer les enfants avant tout

Ce n’est pas avec l’interdiction du portable que nous protégerons les élèves, c’est en les éduquant sur le sujet.

Je suis entièrement d’accord avec cette citation de l’article. Je pense que cela devrait d’ailleurs aussi s’appliquer aux listes noires des établissements scolaires. On pourrait donc dire : ce n’est pas avec l’interdiction des réseaux sociaux que les élèves sont protégés, c’est en les éduquant sur le sujet. C’est quand même bête d’avoir Linkedin de bloqué au lycée alors même que c’est un réseau social professionnel…

Et puis, YouTube est aussi bloqué. Alors si je veux regarder une vidéo, je ne peux pas. Vous savez, un lycée est fait pour apprendre, alors on apprend ! Mais sans les réseaux sociaux et les autres sites sur liste noire ! Bah oui, c’est sûr que personne n’a jamais rien appris grâce aux réseaux sociaux. Et de toute manière, quel intérêt de regarder une vidéo YouTube, il y a des livres au CDI. Et même des DVDs ! Heureusement, ils nous ont quand même laissé Wikipédia 😉

La pornographie, les réseaux sociaux, le partage de contenu ou encore les rencontres en ligne posent beaucoup de problèmes. Auxquels nous tentons de répondre par la pédagogie et l’information, et non pas par l’interdiction.

Et c’est ce que tous les établissements devraient faire. Alors on va me dire : « Mais ils le font déjà ! » Oui, mais dans une optique du « c’est dangereux, on félicite chaleureusement ceux qui n’y sont pas ». Non dans l’optique du « ce sont des outils, et comme tous les outils, il faut apprendre à les maîtriser ».

Sans oublier pour autant d’éduquer les parents !

Nous éduquons aussi, et surtout d’ailleurs, les parents. Ils ne connaissent pas toujours mieux que leurs enfants les problèmes que posent les smartphones et internet.

Oh ça c’est bien vrai. Les parents en savent parfois — souvent — moins que leurs enfants. Chez moi, pendant de longues années, les tablettes étaient interdites dans les chambres (j’ai eu la tablette avant le smartphone et l’ordinateur). Mais bon nombre de mes camarades avaient l’autorisation de prendre leur ordinateur dans leur chambre.

Mais de cette manière, les parents ne peuvent réellement surveiller ce que font les enfants. Alors si les enfants ont un problème en ligne, la faute à qui ? La faute en partie aux parents, je dirai… Mais pour les parents, difficile d’éduquer les enfants à quelque chose qu’eux-mêmes ne connaissent pas.

Le portable des élèves, le moyen de plus rapide de contacter les parents

Dans l’Éducation Nationale, il n’est pas rare qu’un membre de l’équipe pédagogique souhaite contacter un/des parent(s). De manière rapide si possible. L’exemple qui suit est très révélateur de l’utilité que peut prendre le portable.

Nous avons installé les élèves dans les bâtiments et les professeurs leur ont dicté un SMS à envoyer à leurs parents pour les rassurer. Je suis principal d’un petit collège et nous avons une seule secrétaire. C’est la manière la plus rapide et la plus efficace de communiquer avec les parents d’élèves. Pourquoi s’en priver ?

Et je pense qu’on pourrait l’appliquer à bien d’autres situations (je parle dans le cadre d’un collège ici) :

  • un enseignant absent = un message pour que les parents soient au courant du changement dans l’emploi du temps de leurs enfants
  • une sortie de prévue = un message (ça permettrait d’éviter le papier qui traine pendant 3 semaines au fond du sac)
  • en fait, tous les mots du carnet de liaison pourraient être réalisés de cette manière, les messages arriveraient beaucoup plus rapidement à leur destinataire !

Pousser la réflexion plus loin : des smartphones, partout, tout le temps

Les élèves ont le droit d’avoir un téléphone portable, mais ils ne peuvent pas l’utiliser dans les bâtiments de l’établissement. Ils ont l’obligation de le laisser éteint pendant les cours, mais peuvent le rallumer dès qu’ils sont dans la cour en extérieur ou bien dans la rue, devant l’école.

D’après moi, ça ne va pas assez loin. Pourquoi les élèves n’auraient pas le droit à leur portable pendant les cours ? Parfois (voire régulièrement), je n’aime pas vraiment les cours dispensés par mes enseignants (ce n’est pas vraiment les enseignants que je n’aime pas, c’est plutôt le système). Je vais donc voir des leçons sur internet ou je recherche seulement un terme que je ne comprends pas.

Je comprends que ça remet en cause le système du prof qui détient le savoir, mais c’est un peu désuet comme vision de l’éducation tout de même, non ? Mais je pense que tout élève est capable d’apprendre par lui-même.

Et puis, franchement, envoyer un message prend 3 secondes. Mais établir un stratagème pour ne pas se faire prendre par le prof en train d’envoyer un message, on a déjà perdu plus d’une minute de cours ! De plus, ce serait beaucoup moins tentant d’aller sur son portable pendant les cours si c’était autorisé, il n’y aurait plus d’interdits à braver.

Mais ça poserait des problèmes !

Après, c’est sûr que si un enseignant est ennuyeux, il s’en rendra très rapidement compte. Tous les élèves seront penchés sur leurs smartphones. Mais n’est-ce pas une qualité de l’enseignant que de savoir captiver son auditoire ? Mais je crois qu’ils s’en rendent déjà compte. Car même si c’est interdit, les élèves vont sur leurs portables.

Il y a même des profs qui ne font aucune remarque ! Certains conservent leur portable sur le coin de leur table (bien en évidence donc) et le consultent de temps à autre… sans aucune réflexion du prof !

Il y a aussi le cas du prof qui a 3 élèves au premier rang qui passent le plus clair de leur temps à caresser ledit écran. Après 1/2 heure de cours, il ne tarde pas de leur faire une petite remarque : « Bon les 3 du premiers rangs, il faut écouter maintenant, c’est important ce que je vais dire« . On croirait presque qu’il va rajouter « mais ne vous inquiéter pas, dans 2 minutes, vous pourrez retourner à vos activités online ».

Des portables en cours, oui, je suis totalement pour ! De plus, je sais que dans certains pays étrangers, cela est autorisé. La France ferait bien de prendre exemple sur ces derniers.

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