Clara Delcroix

Chiner des bonnes affaires au cœur de la braderie de Lille

S’il y a bien un évènement à Lille, c’est sa fameuse braderie de Lille. Elle se tient tous les ans le premier week-end de septembre. L’occasion d’y chiner quelques objets et de passer un bon moment entre amis ou en famille.

La foule à la Vieille Bourse
La foule à la Vieille Bourse

Annulée l’année dernière, afin d’éviter toute attaque terroriste, la braderie de Lille était de retour cette année, en 2017. Sécurité renforcée, périmètre réduit : la braderie est un peu différente.

La braderie de Lille, qu’est-ce que c’est ?

Une brocante, mais version géante, voilà ce qu’est la braderie de Lille. Cette braderie (aussi nommée Foire de Lille, Franche foire, ou encore Fête aux loques), dans le Nord, c’est aussi le début de l’année scolaire : elle marque la fin de l’été et la rentrée. Et pour cause ! Elle a lieu chaque premier week-end de septembre.

Pour les Lillois, c’est réellement l’évènement de l’année, à ne jamais manquer. Côté particuliers, une aubaine pour vider son grenier. Côté entreprises, la possibilité de réaliser un chiffre d’affaires important.

La foule dans une rue
Une version 2017 vide de monde ? Tout dépend des endroits !

Et c’est en se baladant au cœur de ce grand marché qu’on se rend compte de l’importance de l’évènement. Pour l’occasion, beaucoup de monde vient à Lille. On entend parler français, naturellement, mais aussi anglais, flamand ou encore allemand assez régulièrement. Et oui, il ne faut pas oublier que Lille est à la fois proche de Paris, de Londres et de Bruxelles !

La braderie by night

Souvent, on expérimente la braderie en pleine journée. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que dans la nuit du samedi au dimanche, elle continue. Et c’est une toute autre braderie qui se dévoile ! L’ambiance qui y règne est différente : c’est à la lueur des lampes de poche qu’on recherche LA bonne occasion. Car oui, à la braderie de Lille, on trouve de tout : vêtements, alimentation, livres, meubles, ustensiles de cuisine et autres bibelots décoratifs.

La braderie de Lille à travers l’histoire

La braderie de Lille existe depuis très longtemps. Ses débuts remontent au Moyen-Âge (12e siècle) : une fois par an, au moment de la foire de Lille, les valets pouvaient y vendre les anciens vêtements et objets de leurs maîtres (en gardant les bénéfices bien entendu 😉).

Un marchand de gaufres
Lors de la braderie, de nombreux stands temporaires sont installés, comme ici pour des gaufre

Tantôt s’étendant durant une semaine, tantôt débutant le dimanche à minuit pour finir le lundi à midi. Parfois suspendue quelques heures (comme en 2011, à cause d’orages accompagnés de vents violents), parfois plusieurs années (comme lors de la Seconde Guerre mondiale). Finalement, la braderie a perduré au fil des ans.

Si vous souhaitez connaître l’histoire détaillée de cet évènement, je vous conseille de vous rendre sur le site de la Braderie. 😉

Et en version 2017, ça donne quoi cette braderie ?

Habituellement, ce sont plus de 100 km d’étalages. Cette année, beaucoup moins. Ainsi, par endroits, les rues semblent vides d’étals et parfois de monde, comme désertées. Mais je tiens à insister sur le « par endroits ». Car certaines rues sont bondées, noires de monde : on a des difficultés à avancer, et là, ça rappelle la bonne vieille braderie. Ce contraste est assez étrange.

Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que les dernières années, l’esprit originel de la braderie était un peu moins présent : trop d’entreprises, pas assez de particuliers… La ville a essayé de changer cela : en 2017, les étals ne sont autorisés qu’aux particuliers et professionnels lillois, ainsi qu’aux brocanteurs de profession.

Des traditions lors de la braderie de Lille

Dans les esprits des Hauts-de-France, la braderie de Lille est associée à plusieurs traditions. En premier, on peut citer le semi-marathon qui ouvre la braderie depuis quelques années.

Ensuite, bien sûr, il y a les concerts, la musique. Qui ne se souvient pas des amérindiens près de la gare Lille Flandres les dernières années ? Cette année, beaucoup moins de musique (à cause des renforcements de sécurité surtout). Et pas d’amérindiens à l’horizon. Mais bon, il y en avait quand même un peu, la preuve en vidéo.

Il y a aussi la ducasse : une foire aux manèges. Mais dans le Nord, on appelle ça une ducasse. Cette dernière dure environ un mois, de fin août à fin septembre. Et puis surtout, la braderie, c’est l’occasion de faire la fête !

Autre point important : la tradition veut que le lundi après la braderie soit chômé. Mais dans les faits, c’est bien rare. Pas de pitié : les étudiants ont cours le lundi et les salariés travaillent. 😉 Le changement s’est effectué pendant que j’étais petite. Je ne m’en souviens plus.

Il existe tout de même quelques exceptions à la règle : les employés municipaux et les salariés de certaines entreprises implantées depuis fort longtemps dans la métropole lilloise (MEL – métropole européenne lilloise) ont le droit à ce jour de congé.

Le fameux moules-frites traditionnel…

Qui pourrait faire la braderie sans manger un moules-frites ? Car oui, le moules-frites est le plat par excellence à manger lors de cet évènement (s’il y a bien une tradition à respecter, c’est celle-là). Mais au fait, un moules-frites, c’est quoi ?

Je précise, car la première fois que l’on a proposé à ma mère de manger un moules-frites, elle a cru que des moules étaient cuites… dans une friture ! On l’excuse, elle vient d’Alsace !

Un plat de moules-frites
Un plat de moules-frites

Mais non, le moules-frites, ce sont tout simplement des moules accompagnées de pommes frites. Nous faisons en réalité des moules marinières (cuites dans du vin blanc, ou de la bière).

Les vraies frites traditionnelles cuisent dans de la graisse de bœuf (le blanc de bœuf). Pour la recette, c’est par ici.

Sinon on trouve des moules-frites pour une dizaine d’euros lors de la braderie, à moins que vous ne préfériez venir les manger à la cuisine de mémé Moniq, c’est-à-dire chez moi ! 😉

Et pour tout vous dire et vous montrer à quel point cette tradition est importante : je crois que je n’ai jamais connu une seule braderie sans manger de moules-frites le samedi soir !

Le tas de moules

Une tradition des années 1930 voulait que les restaurants réalisent un tas de moules avec les moules consommées par les chineux et les bradeux (le but étant d’obtenir le plus haut tas de moules). Au final, c’était toujours le même restaurant qui remportait la victoire : Aux Moules. Ce fut l’un des seuls à perpétuer la tradition jusqu’au bout. Mais la tradition n’existe plus, pour des raisons sanitaires. Et d’ailleurs, Aux Moules n’existe plus non plus (la gérante a tout simplement pris sa retraite en 2016).

Tas de moules du restaurant « Aux Moules », rue de Béthune, lors de la braderie de Lille
Tas de moules du restaurant « Aux Moules », rue de Béthune, lors de la braderie de Lille
Des verres de bière à la braderie 2017
Des verres de bière à la braderie 2017

… et la bière qui l’accompagne !

Et pour accompagner le moules-frites, on boit quoi ? Une bière pardi ! Jenlain, Ch’ti, 3 Monts, la Goudale… blonde, brune ou ambrée : il n’y a que l’embarras du choix.

Et oui, dans le Nord, on brasse nos bières. Certaines sont d’ailleurs produites à proximité de chez moi : la Moulins d’Ascq est brassée à moins de 6 km.

Alors, la braderie, ça vous tente ? Si c’est le cas, rendez-vous l’année prochaine, le premier week-end de septembre, à Lille où l’on pourra se croiser ! 😃 En attendant, on se quitte sur quelques étals et objets trouvés au détour des rues ! 😉

Animal empaillé sur le bras d'une personne
Un animal empaillé au bras ? Et pourquoi pas ?
Stand de braderie de Lille
Et oui, à la braderie, on brade : on fait même des promotions sur les objets bradés 😉
Étal de bibelots
Étal de bibelots
Street art lors de la braderie de Lille 2017
La braderie, c’est aussi l’occasion pour certains artistes d’exposer leur talent
Transport de meuble à la braderie de Lille
Transporter certains objets s’avère parfois complexe…
Un étal de bandes dessinées
Des étals à même le sol ? C’est tout à fait normal ici : un drap et on s’improvise brocanteur

 

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Émission sur la génération Z — Épisode n°8

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 7e épisode, retour sur la 8e émission.

Génération Z n°8

La rentrée approche désormais à grands pas. Nous avons donc réalisé une émission exclusivement sur l’éducation et l’enseignement. L’article sur lequel nous nous basons dans cette émission est L’autre monde des jeunes de la génération Z par Charente Libre.

En effet, la semaine dernière, notre père (Eric Delcroix) a été invité à Angoulême pour une conférence sur la génération Z et l’éducation. Vous pouvez d’ailleurs retrouver la présentation utilisée lors de cette conférence ci-dessous.

Pour info, j’ai écris déjà écrit divers articles au sujet de l’éducation :

Et voilà ! C’est terminé pour cette semaine. Mais on se donne rendez-vous 11 septembre pour la prochaine. Entre temps, si vous avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poser en commentaire ! 😉

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Toi, Président ! – un projet des jeunes de l’Académie ESJ Lille

Comme certains d’entre vous le savent sûrement, cette année, je ne serai plus au lycée ! En effet, j’entame mes études supérieures. Je vais ainsi suivre un double cursus proposé par l’ESJ Lille (École Supérieure de Journalisme).

La pré-rentrée, c’est lundi prochain pour moi… à la fac. À l’ESJ, ce sera vendredi. En effet l’Académie ESJ Lille est un double cursus post-bac qui se réalise en 3 ans. On prépare une licence à l’université (au choix parmi une sélection, pour moi économie et gestion) avec un complément de 10 heures de cours par semaine à l’école de journalisme.

Ces 10 h à l’ESJ correspondent à de l’initiation au journalisme les 2 premières années et de la préparation aux concours des écoles de journalisme la 3e année.

Un projet de l’Académie ESJ Lille : Toi, Président !

Pour bien commencer cette année, je vais vous présenter un projet des jeunes de l’Académie ESJ Lille. En effet, il y a quelques temps, Charles FERY, éditorial et community manager chez Fablabchannel m’a contacté.

Fablabchanel produit 2 chaînes YouTube : Rendez-vous à Paris et Les Hauts-Parleurs.

C’est en particulier de cette dernière chaîne que nous allons parler. Sur Les Hauts-Parleurs, de jeunes francophones à travers le monde prennent la parole sur des sujets qui les touchent.

L’année scolaire 2016-2017 concordait avec l’élection présidentielle française. En partenariat avec La Condition Publique (centre culturel) et des étudiants de l’Académie ESJ Lille, Les Hauts-Parleurs ont créé une série de vidéos « Toi Président« .

Tout d’abord, ce projet m’a rappelé le slam de Samantha Tracy au Sommet de la Francophonie, reprenant le fameux « Moi Président ».

Revenons au projet Toi Président. Les thèmes abordés sont divers : abstentionnisme, radicalisation, engagement dans le rap, féminisme ou encore bénévolat. Le point intéressant : tous les sujets sont traités uniquement par des jeunes. Et ces jeunes sont issus des quartiers dits « prioritaires » de Roubaix (juste à côté de Lille). Une belle initiative en bref ! 😉

D’autres articles ont été écrits sur ce sujet. Vous pouvez regarder du côté de La Voix du Nord (journal quotidien dan le Nord et le Pas-de-Calais) et de La Condition Publique.

Je laisse place aux vidéos, pour vous faire une meilleure idée de « Toi président ». À vous de me dire ce que vous en pensez en commentaires. 😉

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Émission sur la génération Z — Épisode n°7

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 6e épisode, retour sur la 7e émission.

Génération Z n°7

Nous avons eu quelques problèmes d’enregistrement pour cette émission n°7, de fait, la vidéo YouTube n’est qu’un extrait…

Pour cette émission, nous avons en premier lieu traité une question posée par Bruno Tison.

« Malgré les affirmations selon lesquelles les générations les plus jeunes apprennent différemment et requièrent des stratégies d’enseignement multimédias et spécialisées parce qu’ils sont nés avec le web et les smartphones, les auteurs disent qu’il n’y a pas de preuve suggérant que celles-ci sont plus douées avec la technologie ou le multi-tâches que les générations plus anciennes. »

Dans une interview accordée au journal Discover, Paul Kirschner, le co-auteur de l’étude et professeur de psychologie de l’éducation à l’université «ouverte» du Pays-Bas, demande à ce que l’on arrête de catégoriser les jeunes générations: «Nous devons traiter les gens comme des humains, qui apprennent de façon cognitive, et arrêter de considérer qu’un groupe spécifique peut avoir des pouvoirs spéciaux.

Qu’en pensez-vous dans le cadre de la génération Z ?

Ensuite, nous avons traité différents liens que voici :

Nous avons aussi évoqué cette vidéo :

Si vous avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poster en commentaire ! Nous les traiterons dans une future émission 😉

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La route de l’EuroVelo 12, la mer du Nord à vélo

Le cyclotourisme, ça vous parle ? En résumé, le cyclotourisme, c’est de la randonnée à vélo. On accroche des sacoches à une bicyclette, on emmène toutes ses affaires dans ces sacoches et on part ! Le lien avec l’EuroVelo 12 ? C’est un itinéraire de cyclotourisme qui longe la Mer du Nord (une Véloroute).

La Mer du Nord le long de l'EuroVelo 12
La Mer du Nord le long de l’EuroVelo 12

Pour vous faire une meilleure idée de l’itinéraire complet, je vous conseille de vous rendre ici. Pour notre part, nous avons seulement parcouru une partie : de Dunkerque en France à Bunde en Allemagne. 8 jours de vélo et 1 jour de repos.

Sur les vélos : mon père, ma sœur et moi-même. Ma mère était aussi du voyage : elle était en voiture, comme ça elle pouvait venir nous chercher au moindre problème. Pour l’occasion, la voiture était en effet, équipée d’un porte-vélo.

Petite précision : c’était ma première randonnée de ce type, de même pour ma sœur. Mon père avait déjà fait un tour de l’Aisne (le département Français) à vélo étant plus jeune. Mais disons que dans l’ensemble, nous n’étions pas au top de nos performances sportives avant le départ 😉

Itinéraire réalisé

L’itinéraire que nous avons parcouru n’était pas exactement l’EuroVelo 12. Normalement, il n’y a pas de tronçons en France, or nous somme partis de France. De temps à autres, nous avons dévié de l’itinéraire pour diverses raisons (pour rejoindre notre hébergement par exemple).

Le phare de Nieuwpoort, rouge et blanc, avec des moutons à son pied
Le phare de Nieuwpoort en Belgique est le premier phare construit sur le continent européen.

Le découpage de l’itinéraire s’est fait comme suit :

  • 1er jour : Leffrinckoucke, France – Ostende, Belgique (environ 45 km)
  • 2e jour : Ostende, Belgique – Flessingue, Pays-Bas (environ 70 km)
  • 3e jour : Flessingue – Renesse (environ 45 km)
  • 4e jour : repos (traversée en voiture de Renesse à Haarlem)
  • 5e jour : Haarlem – Bergen aan Zee (environ 45 km)
  • 6e jour : Bergen aan Zee – Anna Paulowna (environ 45 km)
  • 7e jour : traverséee de Anna Paulowna à Pieterburen en voiture, puis Pieterburen – Bierum (environ 35 km)
  • 8e jour : Bierum, Pays-Bas – Bunde, Allemagne (environ 50 km)

La voiture nous a permis d’éviter les zones les plus industrialisées et urbaines.

Pour mieux visualiser, voici une carte :

 

Des histoires de balisage…

Les itinéraires de cyclotourisme sont en général balisés (comme ceux de randonnée pédestre). Mais sur le segment de l’EuroVelo 12 que j’ai parcouru, ce n’était pas vraiment le cas…

La Mer du Nord en arrière-plan de dunes
La mer n’est jamais très loin : voyez à l’horizon, derrière les dunes

En France, aucun balisage. Mais en même temps, le sentier n’est pas censé y passer. Rien d’étonnant en somme. Mais le problème, c’est qu’en Belgique non plus, il n’y a pas de balisage ! Ce n’est qu’à partir des Pays-Bas que le sentier est balisé.

Mais là encore, il faut le trouver, ce balisage. En effet, ce n’est pas balisé sous le nom de EuroVelo 12, mais de LF1 – Noordzeeroute. La LF1 commence à Sluis (frontière Belge) et termine à Den Helder. « Et après Den Helder ? » allez vous me demander. Et bien après Den Helder, il faut suivre la LF10 – Waddenzeeroute (qui n’est qu’une extension de la LF1 en réalité).

Et après la LF10 ? Après la LF10, on arrive en Allemagne, et encore une fois les balisages manquent… Cependant, je ne vais pas trop m’avancer sur le balisage en Allemagne : je n’ai parcouru que quelques kilomètres dans ce pays. Après une courte recherche sur Internet, il s’avère que la D1 semble suivre la mer du Nord en Allemagne.

Peut-être que nous n’avons pas vu certains balisages, mais bon… Il faut dire que même dans les Pays-Bas, les balisages n’étaient pas vraiment exceptionnels. Nous nous sommes perdus à plusieurs reprises. Heureusement que nous avions nos smartphones afin de pouvoir créer des itinéraires adaptés au vélo grâce à Google Maps.

Autre point important : au Pays-Bas, il y a la LF1a et la LF1b ainsi que la LF10a et la LF10b. Cela peut sembler un peu déroutant, mais en fait, c’est simple. Le « a » est pour un sens de parcours, le « b » pour l’autre. LF1b se parcourt du Sud vers le Nord et LF1a l’inverse.

Les paysages le long de l’EuroVelo 12

Une digue avec des éoliennes
Une digue après l’avoir parcouru

Bon, ce n’est pas très étonnant, mais en suivant la route de la mer du Nord… On voit beaucoup la mer du Nord ! Le paysage est très « bord de mer » en somme. L’avantage à vélo, c’est que c’est plat. Enfin… à peu près plat 😉

Certains passages sont d’ailleurs assez amusants : on traverse les dunes (au Nord de Haarlem). Par endroits, il est même demandé aux cyclistes de prêter attention, car certaines pentes sont supérieures à 10 % (d’où la relativité du « plat »…).

On roule aussi dans des forêts et des villes côtières. Et au Pays-Bas, on passe sur différentes digues. Mais à la longue ça devient lassant : les digues sont construites toutes droites, on a donc l’impression de rester sur place, de n’avancer que très peu !

De temps à autres, on a aussi l’occasion d’emprunter un ferry (pour les cyclistes, certains sont gratuits, d’autres payants).

L'intérieur de l'un des ferrys
Un ferry sur le parcours

Le circuit est tout de même bien pensé, car il évite les agglomérations, privilégiant la nature et l’usage de pistes réservées aux cyclistes. Ça change donc de la randonnée du Mur d’Hadrien l’année dernière où nous longions sans cesse la route ! Par conséquent, on peut y croiser des animaux assez régulièrement : moutons, chèvres, vaches (aussi des vaches Highland !), et même un crapaud, etc.

Cependant, l’EuroVelo 12 a parfois un petit côté agaçant : notamment aux Pays-Bas, certains coins sont très touristiques (pour les Néerlandais et les Allemands avant tout). Alors si vous pensiez être seul, vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude !

Soit dit en passant : attention, aux Pays-Bas, dans certaines réserves naturelles, l’entrée est payante.

Le temps : soleil, nuages, pluie ?

Nous avons eu du beau temps dans l’ensemble : les marques de bronzage sont bien présentes ! 😃

Mais, au bord de la mer, le temps change rapidement. Une matinée maussade peut très rapidement se transformer en après-midi ensoleillée. Et vice et versa. On ne connaît jamais vraiment le temps à l’avance.

Une section du sentier avec de nombreux cyclistes
Par endroits, le sentier est très fréquenté

Une fois, nous avons eu une très grosse pluie. Nous nous sommes arrêtés dans un café, dégoulinants, histoire de prendre une boisson chaude. Nous avions des serviettes sur nous pour nous sécher. Et nous avions quelques vêtements de rechange. En reprenant la route, nos vêtements ont terminé de sécher (entre-temps le soleil avait daigné pointer le bout de son nez 😉).

Excepté cet évènement, les pluies n’étaient que de courte durée (un simple K-Way servait à les contrer).

Cependant, en général, le soleil tapait fort. La crème solaire a été salvatrice, tout comme l’après-soleil. Cela peut sembler étonnant, mais je pense que l’endroit où nous avons eu le plus de coups de soleil, ce sont les mains ! (Pensez donc à les protéger 😉).

Questions d’organisation

Mais un vélo, ça se casse, non ?

Les dunes le long du chemin
Les dunes le long du chemin

En une grosse semaine de vélo à haute dose, un vélo ne se casse pas vraiment… Personne n’a crevé. Papa a remporté la palme d’or du déraillement avec *roulement de tambour* 2 déraillements, Yseult (ma sœur) termine à la 2e place avec 1 déraillement, et pour ma part 0 déraillement, donc je ne sais pas vraiment si je peux être classée… 😄

Ma sœur a eu quelques problèmes avec son panier… que nous avons finalement fixé avec des tendeurs sur le porte-bagage.

Et puis il faut prendre beaucoup de choses avec soi !

Ah bah ça, c’est sûr hein ! Nous partons à la journée. Alors vraiment… je pense que nous aurions dû louer un sherpa avec nous !

Trêve de plaisanterie : pas tant que ça. Nous avions une sacoche double sur mon porte-bagage, un panier sur celui de ma sœur et c’est à peu près tout.

Le contenu des sacoches ? Quelques habits de rechange, de quoi manger, boire, des serviettes pour se sécher, une trousse de réparation pour les vélos, une trousse de premiers secours, et puis le petit matos qui peut toujours servir (lampe de poche, ficelle, papier absorbant, batterie de secours pour les téléphones, etc.).

Des biches et leurs faons le long de la route
Des biches et leurs faons le long de la route

Et les hébergements dans tout ça ?

Nous avions organisé le voyage de sorte à pouvoir trouver les hébergements la veille, ou que notre mère les recherche le jour même. Parfois, dans les endroits les plus touristiques, la tâche s’est révélée un peu ardue : début août, c’est aussi la période de vacance des Néerlandais.

Mais en partant avec du matériel de camping (tente, duvet et matelas) les logements sont beaucoup plus disponibles. En effet, beaucoup d’hébergements avaient de la place dans le camping, mais pas dans l’hôtel/B&B.

L’article touche à sa fin, plus que quelques photos à contempler. 😉 Si vous avez des questions relatives à l’EuroVelo 12 / la Noordzeeroute (LF1) / la Wadenzeeroute (LF10), au cyclotourisme ou n’importe quel autre sujet en relation avec cet article, n’hésitez pas à mettre un commentaire ! 😉

Quelques photos pour terminer

Une ancienne banque reconvertie en café à à Termunterzijl (Pays-Bas)
Le cyclotourisme, c’est aussi l’occasion de trouver des endroits insolites, comme cette ancienne banque reconvertie en café à Termunterzijl au Pays-Bas (café Teetied)
Escalier pour accéder au point de vue sur la dune
Escalier pour accéder au point de vue sur la dune
La lune brille au-dessus des dunes
Le soir, la lune brille au-dessus des dunes
Des goélands volent, la lune en arrière-plan
Les goélands dans le ciel rappellent l’omniprésence de la mer
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Émission sur la génération Z — Épisode n°6

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 5e épisode, retour sur la 6e émission.

Génération Z n°6



C’est un épisode un peu particulier, car nous répondons aux questions d’une étudiante pour son mémoire. Retrouvez ses 5 questions ci-dessous.

  • Selon nos recherches, nous avons pu constater que la génération Z privilégie le partage à la possession. Ils échangent leurs habits, leurs jouets, etc. Comment pouvez-vous expliquer ce phénomène ?
  • Ont-ils un mode de consommation collaboratif selon vous ?
  • Comment les marques peuvent-elles s’adapter à ces phénomènes ? Comment peuvent-elles les attirer et les fidéliser ?
  • On constate que les jeunes d’aujourd’hui sont très influencés par les youtubeurs, blogueurs, etc. concernant des produits de marque. De ce fait, pensez-vous que la génération Z privilégie leurs avis plutôt que ceux de leur famille, de leurs amis ?
  • Pourquoi, selon vous, dit-on de cette génération qu’elle est une Génération « Test & Learn » ?

Si vous aussi avez des questions sur la génération Z, n’hésitez pas à les poster en commentaire !

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De la randonnée ? Au Luxembourg qui plus est ?

Le Luxembourg : un petit pays (plus petit que le plus petit des départements français) encastré entre la France, l’Allemagne et la Belgique. Ce pays, je le connais depuis longtemps comme lieu de passage, mais comme beaucoup, pas forcément pour la randonnée…

En effet, l’une de mes grands-mères habitait en Alsace (oui, ma mère est alsacienne). Pour effectuer les quelque 500 km en voiture qui sépare Lille de Strasbourg, nous passions régulièrement par le Luxembourg.

Ah oui, petit point info pour commencer : le Luxembourg est à la fois un pays et une ville. La capitale du Luxembourg est… Luxembourg (on dit aussi Luxembourg Ville). Dans cet article, je parle du pays, et non de la ville. 😉

Un point de vue sur le sentier "Schengen sans frontières"
Un point de vue sur le sentier « Schengen sans frontières »

Je ne sais pas si le Luxembourg est fort célèbre en Afrique, mais en France, on le connaît… de nom ou pour les cigarettes et l’essence (qui sont moins chères qu’en France). Cependant, il est nettement moins connu pour ses randonnées. Et pourtant ! Quelle erreur !

Il existe de nombreux sentiers de randonnée au Luxembourg. Oui, bien sûr, dans un si petit pays, ce ne sont pas des randonnées de 15 jours ! Mais plutôt des randonnées à la journée, voire à l’après-midi (ou la matinée, selon selon). Mais on peut aussi trouver des randonnées sur plusieurs jours.

Ce qui est vraiment génial au Luxembourg, c’est la diversité des paysages (je vous explique tout par la suite). 😉

Un paysage forestier montrant la grandeur de l'environnement
Parfois, on se sent vraiment petit à côté de la grandeur de la nature (cherchez ma mère dans le paysage) 😉

Les paysages du Luxembourg

La région au Nord du Luxembourg est la Mullerthal. Mullerthal est composé de deux mots : Muller (meuniers) et Thal (vallée avec l’ancienne orthographe allemande), soit la vallée des meuniers. Cette région est très vallonnée. C’est pourquoi on lui donne aussi le surnom de petite Suisse luxembourgeoise.

Les paysages : des forêts et des rochers. Beaucoup de rochers. Dont certains très impressionnants. Ils longent souvent les sentiers. Il y a même un endroit avec des gorges : les Gorges du Roitsbach (personnellement, j’aime beaucoup cet endroit). Voir la promenade B2 à Berdorf.

Ma mère en train de monter l'escalier dans l'une des gorges du Roitsbach
Ma mère en train de monter l’escalier dans l’une des gorges du Roitsbach

Je n’ai jamais vu personne faire de l’escalade sur ces roches, ce qui m’a un peu étonné. Cependant, après une petite recherche sur Internet, il s’avère qu’il est possible de s’y adonner (à Berdorf par exemple. D’ailleurs nous y avons croisé, parmi de nombreux randonneurs, quelques uns avec du matériel d’escalade).

On retrouve aussi des forêts au Sud-Ouest du Luxembourg. Les rochers s’y font tout de même plus rares. Au Sud-Est, ce sont de nombreuses vignes qui complètent le paysage.

Le plus étonnant dans tout ça, c’est de se rendre compte que de tels sites existent… à parfois même pas 25 km de la capitale : Luxembourg Ville !

Et n’allez pas imaginer que le Luxembourg est tout plat, à l’image des Pays-Bas. Non, non, le Luxembourg est bien vallonné et on s’offre de temps à autre de jolis dénivelés lorsqu’on y marche. 😉

La randonnée au Luxembourg

Maintenant que vous vous faites une meilleure idée de la géographie du Luxembourg, revenons à nos randonnées.

Comme vous le savez j’aime randonner. Rappelez vous l’année dernière, j’avais longé le mur d’Hadrien en Angleterre. Pour le Luxembourg, déjà en 2014, j’y avais passé quelques jours pour marcher et régulièrement je parcours les chemins de randonnée de ma région.

Pour une partie de mes vacances, cette année, je suis retourné au Luxembourg. Peu de temps avant de partir là-bas, j’ai trouvé un article en anglais sur le sujet : 5 choses qui font que le Luxembourg est la destination parfaite pour randonner.

Les 5 raisons listées sont les suivantes :

  • Le pays est compact et varié
  • Des sentiers ont gagné des prix comme le Mullerthal Trail, un ensemble de 3 routes pour une distance totale de 112 km (de mon côté, je ne l’ai jamais effectué)
  • Un conte ou un mythe accompagne chaque sentier
  • Des villes de contes de fée
  • La nourriture et les boissons (saucisses comme la mettwurst, vins de Moselle, bières, liqueurs, etc.)

Les circuits auto-pédestres

Ne faites pas comme ma mère : non, les circuits auto-pédestres ne sont pas des sentiers réalisables à la fois en voiture et à pied. Ces circuits sont en réalité des boucles dont le point de départ est facilement accessible en voiture (ainsi, il est aisé une fois la randonnée terminée de rentrer à son hébergement) rassemblées dans un guide.

Au premier plan, ma sœur tient une carte d'un circuit auto-pédestre, à l'arrière-plan, le balisage bleu et blanc se détache sur un arbre
Carte en main, il est facile de suivre les balisages 😉

Mon père connaît depuis longtemps l’ouvrage : il l’a acheté en 1998. Du coup, nous avons randonné avec ce vieux guide, en 2014 et encore aujourd’hui, en 2017. Les sentiers sont toujours entretenus et les balisages sont bien marqués.

Mais ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’en 20 ans, certains sentiers changent. De plus certains paysages évoluent aussi. Ainsi, sur la vieille carte, on se situe dans des champs, mais dans la réalité, des maisons sont apparues… ou encore un sentier de 8 km devient un sentier de 10,7 km. Mea culpa… nous n’avions qu’à acheter le guide auto-pédestre le plus récent !

Les circuits auto-pédestres couvrent l’ensemble du pays. Ils offrent donc une grande diversité de paysages. De plus, n’oublions pas que les distances au Luxembourg sont courtes. On se trouve toujours à moins de 25 km d’une frontière et le Luxembourg mesure seulement 82 km sur sa plus grande longueur.

Schengen sans frontière – Schengen grenzenlos

Il y a peu de temps, nous nous sommes rendus à Londres entre filles, avec ma sœur et ma mère. Juste avant de sauter dans l’Eurostar pour rentrer sur Lille, nous avons fait un arrêt à la librairie de la gare. Là-bas, j’ai trouvé un livre : A history of the world in 500 hikes (= une histoire du monde en 500 randonnées). Il m’a bien plu et je l’ai acheté par la suite.

Balisage du sentier "Schengen sans frontières"
Balisage du sentier « Schengen sans frontières »

Dedans, une seule randonnée passe par le Luxembourg : Schengen sans frontière, Schengen grenzenlos en allemand, ou encore Schengen without border en anglais. Une boucle d’un peu plus de 8 km créé récemment : en 2014.

Le départ de la randonnée est au niveau du musée européen de Schengen. Nous avons aisément trouvé une place pour garer la voiture (mais il était relativement tôt pour un dimanche), ce ne doit pas toujours être le cas.

Pour avoir une carte et quelques explications (très succinctes) sur la randonnée, rendez-vous à l’office de tourisme (c’est gratuit) : ils vous donneront une feuille A4 avec d’un côté la carte et de l’autre les explications.

Les informations essentielles

Le temps de parcours donné est de 3 h minimum. Avec mes parents (plus de 55 ans et qui n’ont pas vraiment une activité physique régulière), nous avons mis 3 h 30 environ. Un autre couple avec leur fille qui avait nos âges, parti en même temps que nous, est finalement arrivé 30 min après nous (soit un temps de parcours d’environ 4h, mais ils ont peut-être fait une pause repas plus longue).

La difficulté annoncée est moyenne. Et c’est vrai qu’il n’y a pas de réelle difficulté dans l’ensemble, si ce n’est quelques montées un peu raides : 366 m de dénivelé positif et 366 m de dénivelé négatif. Mais c’est tout à fait faisable ! 😉

Son attrait historique ?

Les accords de Schengen ont été signés en 1985 dans la ville du départ (et de l’arrivée, étant donné que, encore une fois, c’est une boucle) : Schengen. Ils autorisent la libre circulation dans les états signataires, sans contrôle aux frontières.

C’est le but supposé de cette randonnée : en peu de kilomètres, on découvre 3 pays : le Luxembourg, la France et l’Allemagne. Et bien que l’on franchisse une frontière, aucun contrôle aux frontières.

Un peu décevant…

Premièrement, pour découvrir 3 pays, j’aurai trouvé plus intéressant de passer dans les 3 pays. Lorsqu’on voit la distance qui les sépare sur la carte, on se dit qu’en augmentant la taille de la randonnée à 10 ou 11 km, cela aurait été possible ! Et on serait alors passé par le Luxembourg, par la France et par l’Allemagne.

Point de vue sur la vallée
Dans la partie française du sentier « Schengen sans frontières »

Ah oui, j’oublie, parfois sur internet, on trouve que la randonnée fait 7 km… mais dans la réalité, la dernière borne qui indique le nombre de kilomètres marque bel et bien 8 km (elle se situe à quelques mètres de l’arrivée), ne vous faites pas avoir. 😉

Dans les faits, on marche plus de 8 km : le départ annoncé (au musée européen de Schengen, près du café) se situe à 700 m du réel départ de la randonnée. Et si vous venez de la gare, ajoutez encore 600 m. On se rapproche donc davantage des 9,5 km que des 7 km…

Autre point décevant : il serait amusant de savoir quand on franchit une frontière, se rendre compte que, vraiment, on circule comme on le souhaite à travers les pays… or, rien n’est indiqué ! Par hasard, on comprend être en France parce qu’on voit un panneau de la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre), mais c’est bien tout !

Enfin, le circuit se veut « international » : on découvre Allemagne, France et Luxembourg. Or, tout au long des parcours, les panneaux d’explications sont unilingues. Si je ne parle pas allemand, je ne comprends rien !

Bref, un avis mitigé sur ce parcours… L’idée est bonne, mais il aurait fallu mener le projet un peu plus loin…

Et vous, connaissiez-vous le Luxembourg pour ses randonnées ? Des itinéraires à conseiller ?

Quelques photos pour terminer

Une vache

Paysage ensoleillé au Luxembourg

Un paysage valloné au Luxembourg

Hauteur limitée sur la route à cause d'un rocher
Hauteur limitée sur la route à cause d’un rocher
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Émission sur la génération Z — Épisode n°5

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 4e épisode, retour sur la 5e émission.

Génération Z n°5

Ainsi que dans les épisodes précédents de cette émission, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette émission sont les suivants :

Rendez-vous demain soir pour la prochaine émission (enfin seulement si tout le monde est rentré à temps à la maison…) ! 😉

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Mes-aventures lors du baccalauréat

Le baccalauréat… que d’aventures ! Ou de mésaventures… je ne sais pas vraiment. Je vous avais déjà parlé de mes techniques pour se changer les idées pendant le bac blanc. Cette fois-ci, je vais vous parler du bac, du vrai bac.

Je ne sais pas pourquoi, mais lors du bac, alors que tout devrait se passer comme d’habitude, rien ne se passe comme prévu

Juste pour situer un peu le contexte, cette année, je passais à la fois mon baccalauréat et mon Abitur (le baccalauréat allemand). Du coup, au lieu d’avoir une semaine d’épreuves, j’ai gagné le gros lot… 1 mois d’épreuve ! Eh oui, pendant tout le mois de juin, les épreuves pleuvaient (alors que le soleil brillait et le mercure dans les thermomètres montait). Les pressions (atmosphérique et artérielle) grimpaient elles aussi ! 😉

Du 2 au 29 juin : 27 jours. C’est beaucoup quand on y pense. J’entends déjà Sonia (une autre mondoblogueuse) me dire « Je dis oh chez vous ça dure combien d’années l’épreuve du bac ? J’ai l’impression que ça fait 10 ans que tu composes ?! 😅 » Bon, tu n’as pas tout à fait tort Sonia… 😉

Le baccalauréat, ça commence un an avant le bac !

Je ne sais pas comment ça se passe dans vos pays, mais en France, nous avons ce que nous appelons « les épreuves anticipées« . Anticipées. Ça veut dire qu’on les passe plus tôt. Et ce « plus tôt » signifie 1 an auparavant.

Tout le monde passe donc l’épreuve de français en 1re. De plus, les séries L (littéraire) et ES (économique et social) ont une épreuve de sciences au programme.

Ainsi, les (més)aventures commençaient pour moi, dès l’année dernière.

17 juin 2016 – Français

Première épreuve du bac : le Français. Comme on le dit tout le temps, il faut arriver avec 1/4 d’heure d’avance. 6h30, mon réveil sonne. Étonnement, je ne suis pas vraiment fatiguée (et ce, malgré les difficultés pour m’endormir la veille au soir).

7h15, je pars de chez moi. Quelques instants plus tard, je suis à l’arrêt de bus. Ligne 13. Couleur : rose. Direction : Villeneuve d’Ascq – Hôtel de Ville. Il pleut et je n’ai pas vraiment envie de marcher les 10 minutes qui me séparent du métro.

7h25 – arrivée à la station de métro. Ligne 2. Couleur : rouge. Direction : C. H. Dron. Jusque-là tout va bien. Enfin, le métro est envahi de profs, ça sent le bac 😉

7h35 – j’arrive à Porte de Douai, la station de métro la plus proche de mon lycée. Ouf, j’y suis. Désormais, il ne peut plus rien m’arriver. Il n’y a pas eu de panne de métro, pas de grèves, pas d’accident. Yes !

Sauf que…

Il pleut toujours… et même plus qu’avant (oui, je n’habite pas dans le Nord pour rien…). Je ne vais pas marcher les 5-10 minutes à pied jusqu’au lycée ! Allez, j’emploie la technique des jours de grosse flemme : je vais prendre le bus jusqu’au lycée ! 😃

Je fais attention. Ligne 57. Couleur : violette. Direction : Lesquin-Verdun. Good. Je patiente. Le bus démarre. Dans 3 minutes, je suis au lycée. Sauf que… le bus a changé sa destination lorsque j’étais dedans sans en avertir les passagers (ça n’arrive jamais normalement, mais c’est bien ça le problème : normalement…). Je suis en train de me rendre à l’opposé de mon lycée. Gros coup de stress.

Et dire que c’était arrivé à une amie il n’y a même pas une semaine. On s’était tous bien moquée d’elle. Moi y comprit. Rira bien qui rira le dernier…

Le prochain arrêt de bus : Porte de Valenciennes. Okay, ça devrait le faire. Porte de Valenciennes, c’est aussi une station de métro. Je descends donc du bus à cet arrêt. Je reprends le métro jusqu’à Porte de Douai (1 arrêt, c’est rapide). Et je me décide à me rendre à pieds au lycée. Sous la pluie battante cette fois.

7h45 – arrivée au lycée. Je suis trempée, mais à l’heure. Heureusement, je vais pouvoir me sécher rapidement à l’intérieur. Que nenni ! On a attendu 15-20 minutes à l’extérieur que quelqu’un vienne nous ouvrir la salle…

Ce fut ma première épreuve de bac. Au final, je m’en suis sortie avec une note de 19/20, donc vraiment, pas de quoi me plaindre 😉

Une année de Terminale chargée

15 mai 2017 – Expression orale d’anglais LV2 (langue vivante 2)

Bon d’accord, j’ai menti. Les épreuves du bac cette année ne se sont pas déroulées seulement sur le mois de juin. On a eu les épreuves de sport au cours de l’année (en novembre, puis en février et en mai). De même, la compréhension orale en anglais a eu lieu en février/mars et l’expression orale en mai.

Ici, je parle de l’expression orale. Pour cette épreuve, 3 thèmes sont possibles :

  • Myths & heroes (mythes et héros)
  • Locations & forms of power (lieux et formes du pouvoir)
  • Spaces & exchanges (espaces et échanges)

On tire au sort. C’est bien ma veine. Je n’ai jamais eu de chance à ce genre de choses. Je prie intérieurement pour avoir Myths & heroes. Un dé rouge devant moi. 1 ou 4 = Myths & heroes. 2 ou 5 = Spaces & exchanges. 3 ou 6 = Locations & forms of power.

Allez, surtout pas Locations & forms of power. Myths & heroes… 1 ou 4… Myths & heroes.…

6… Oh noooooon… Ce n’est pas Myths & heroes

Pourquoi on ne joue pas au dada ? Vous savez, les petits-chevaux ? Pour sortir un cheval, il faut 6…

Peut-être pas si terrible que ça, non ?

Je me rends dans la salle pour la préparation de mon oral. Okay, je n’ai pas Myths & heroesMais j’ai quoi à préparer en fait ? Mer** ! Je ne sais plus quel est le thème. Je me suis tellement focalisée sur ce que je n’avais pas, que je n’ai pas fais attention au sujet désigné.

Bon. Réfléchissons. Dans l’ordre de l’année. Si c’est logique, les chiffres doivent être dans l’ordre de l’année. En 1er, on a vu Myths & heroes. Donc 1 et 4. En 2e, c’était Locations & Forms of power, donc 2 et 5. Et enfin, en 3e, Spaces & Exchanges donc 3 et 6. Donc j’ai Spaces & Exchanges.

10 minutes de préparation : c’est parti. Je termine un peu en avance. Bon, je vais quand même commencer à préparer Locations & For… « Clara ? Let’s go ?! » Bah, je ne prépare pas le 2e en fait. J’espère ne pas m’être trompée dans le sujet ! Et bah si, je me suis trompée… 6, c’était Location & Forms of Power. Me reste à improviser, hein !

Finalement, il me semble m’être plutôt bien débrouillée. Au moins, cela avait l’avantage d’être spontané ! Ça, aucun problème 😃

6 juin 2017 – Histoire et géographie Abibac

En Abibac, nous avons certaines épreuves qui sont différentes des autres bacs. L’épreuve d’histoire et de géographie est uniquement en allemand. Nous devons disserter en allemand, avec des thèmes en allemand, et des documents en allemand.

5 h d’épreuve à la place de 4 h pour le bac traditionnel. Et le droit d’utiliser un dictionnaire unilingue allemand. De plus, l’épreuve a lieu bien avant la « semaine du bac ».

Et cette année, on a eu la chance de composer de 13h à 18h (et non de 8h à 13h), pour le bonheur des uns, et le malheur des autres. Bref. Je ne prépare pas mes affaires la veille, de toute façon, c’est l’après-midi : j’aurai tout mon temps le matin.

Grossière erreur de ma part

11 h du matin. Incapable de retrouver ma convocation et ma carte d’identité (pour cette dernière, à défaut, je sais où se trouve mon passeport). À 12h15, je dois absolument être partie. Et je dois encore manger…

Je suis dans tous mes états. Imaginez ! Cette épreuve, c’est celle que je redoute le plus ! L’histoire et la géographie n’ont jamais été ma tasse de thé. En plus, en allemand. Quelle idée… j’ai déjà dû vous raconter la fois où j’ai placé le Japon en Inde, en 4e, je crois… je me suis tout de même améliorée depuis, mais bon.

Nous retournons (ma mère, mon père, ma sœur et moi) toute la maison, de fond en comble. Mais je ne trouve toujours pas cette fichue convocation. Pourquoi je n’ai pas préparé mon sac la veille ? Pourquoi le jour de cette épreuve, évidemment ? Et le temps défile, l’heure fatidique se rapprochant de plus en plus. Au final, merci Maman. La convocation est à proximité de mon sac.

Je mange, passeport en poche, convocation dans le sac désormais. Pour m’aider, ma mère me conduit en voiture. Mais avant de partir, elle jette un œil dans la voiture de mon père. Et, oh miracle, moi qui affirmait haut et fort à tous qu’elle ne pouvait se trouver là… ma carte d’identité est bien dans la voiture !

Tout est bien qui finit bien. J’arrive en temps et en heure. Je m’en tire avec une belle frayeur et une bonne montée d’adrénaline.

29 juin 2017 – Oral d’allemand Abibac

Cette fois, rien ne m’arrivera. Promis juré. Mon oral est à 10h30. Cette fois, j’ai préparé mes affaires la veille. J’ai bien ma carte d’identité et ma convocation. Je ne vais pas me rendre au lycée en bus ou en métro, comme ça ni panne, ni grève, ni rien. J’irai à vélo.

Mon vélo a été volé il y a quelques semaines, devant le lycée justement. Depuis, j’ai un peu retapé le vieux vélo Peugeot de ma maman (plus de 40 ans tout de même, le vélo… ma mère, elle, est un peu plus vieille 😉). Elle ne l’utilise pas ce vélo de toute façon. Et en plus il roule bien.

Tout est parfait, ou pas…

Le matin, je me réveille à 8 h 30 (oui, je prévois du temps au cas où, on ne sait jamais). Vers 9h45 me voilà en route. Sur le vélo, j’entends un étrange tac tac tac. Je fais une centaine de mètres et décide de m’arrêter : mieux vaut maintenant que plus tard. J’observe. Roue avant : OK. Roue arrière : le pneu est sorti de la jante (j’avais déjà eu une fois le problème avec ce vélo).

Je décide de rentrer chez moi. Sauf que pour rentrer, je fais rouler le vélo… ce que je n’aurais jamais dû faire. À peine 20 m plus loin, je commence à entendre tchhhhh. Eh merde… j‘ai crevé en plus maintenant… donc vraiment totalement inutilisable, je n’ai plus le temps de réparer tout ça.

En chemin, j’appelle ma mère : c’est bon elle me conduira jusqu’au métro. De retour à la maison, on se met en route, en voiture cette fois-ci. Au final, elle me conduit jusqu’au lycée (on ne sait jamais, hein, une panne de métro, une grève ou quoi que ce soit : c’est plus sûr comme ça !). Arrivée avec 1/4 d’heure d’avance : parfait !

Une ‘tite conclusion ?

Avec toutes ces (més)aventures lors du baccalauréat, j’ai retenu quelques leçons que je partage gracieusement avec vous :

  1. On ne vous le répétera jamais assez : préparez vos affaires la veille, même si l’épreuve a lieu l’après-midi : ça vous évitera de belles frayeurs.
  2. Checkez vos moyens de transport : vérifier votre vélo la veille, et puis faites attention aux directions des bus, métro, etc. Le mieux : toujours prévoir un plan de secours.
  3. Évitez d’avoir trop de flemme le jour du bac : mieux vaut marcher 500 m que de se retrouver dans un bus qui part dans la direction opposée.
  4. Toujours prévoir du temps, beaucoup de temps. Ce temps m’a été utile, même si je n’y croyais pas vraiment au début.
  5. Restez zen. Bon, ça, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais je le précise quand même, sait-on jamais 😉
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Émission sur la génération Z — Épisode n°4

Avec ma sœur Yseult et mon père Eric, nous avons lancé une web-émission sur la génération Z. Celle-ci est diffusée en live (pour l’instant) sur Ustream. Après le 3e épisode, retour sur la 4e émission.

Génération Z n°4

Ainsi que dans les épisodes précédents de cette émission, nous avons sélectionné quelques articles relatifs à la gen Z. Ma sœur Yseult, 19 ans, et moi-même donnons ainsi notre point de vue sur ce que les médias disent de notre génération.

Les liens mentionnés dans cette émission sont les suivants :

Pas d’émission la semaine prochaine comme l’émission est bi-mensuelle.  Rendez-vous donc le 3 juillet pour la prochaine 😉

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